Zombie Driver

Aussi responsable du mod gratuit D.I.P.R.I.P (Die in Pain Rest in Peace) pour Half-Life 2, l’équipe d’Exor Studios nous propose de tuer du mort-vivant à l’excès et au volant de divers véhicules dans Zombie Driver. Une véritable Course à la Mort vous attend !
Du sang sur le capot…
Dès les premières minutes de jeu, l’hommage (voulu ou non) au célèbre Grand Theft Auto ayant défrayé la chronique lors de sa sortie sur PsOne et PC fait plaisir à voir. En vue aérienne, le joueur contrôle un véhicule à travers plusieurs modes de jeu assez variés. Il y a tout d’abord le mode Scénario, proposant une succession de missions rapidement liées entre elles par des briefings en voix off qui n’ont pas trop d’intérêt, mais mettent tout de suite dans l’ambiance décalée et peu dramatique de l’univers. La présentation des différents civils du jeu, sous forme de photos légèrement photoshopées, donne aussi une impression d’amateurisme agréable qui prouve que les développeurs ont avant tout voulu proposer un jeu tout simplement fun. Au-delà de ce mode « histoire », on retrouvera aussi des arènes ou il est possible d’augmenter son score et de le comparer avec ses amis en classements mondiaux. Enfin, si vous êtes davantage du style à aimer les défis multijoueurs, des courses sont aussi de la partie. Bref, point de vue modes de jeu on en a pour son argent et encore davantage dans cette version boite Française ou toutes les dernières extensions sont de la partie.
Tout l’aspect gameplay est très simple à prendre en main. Se contrôlant le plus facilement possible, au clavier ou à la manette, la voiture du joueur peut écraser tous les zombies qu’elle rencontre sur sa route. Chaque choc ralentit quelque peu la vitesse du véhicule. En cas de mêlée, on se retrouve vite du grade de boucher à celui de proie facile, tant le véhicule devient un vrai tracteur incapable de se mouvoir. C’est donc avec parcimonie (ou folie furieuse) qu’il sera possible de foncer dans le tas sans faire attention aux ennemis présents devant le capot. Plusieurs objets de santé sont toutefois disposés sur la carte, histoire de réparer la voiture et de ne pas devoir recommencer une mission pour une simple petite partie d’arrachage de membres zombifiés.
Death Race
Flottant comme dans un vieux FPS des familles, ces objets peuvent aussi être des armes qui viennent équiper le tas de ferraille du joueur. Mitraillette, lance-flammes, lance-roquettes, rayon laser et autres joyeusetés seront au rendez-vous et feront de cette véritable Course à la Mort une vraie partie de plaisir jouissive et sans censure aucune. Le sang gicle à tout va, réservant le jeu à un public averti ou assez intelligent pour ne pas se retrouver comme parfaite cible d’un énième reportage sur la violence dans les jeux vidéo. Pour davantage de dégâts, toutes les armes et les véhicules à débloquer (Limousine, ambulance, voiture de police…) peuvent être améliorés moyennant finances. De l’argent est en effet gagné à chaque zombie tué, objectif atteint ou combo de tueries effectué.
Zombie Driver est constitué à base d’un schéma de jeu très simple : de la conduite allant d’un point A à un point B, des tueries sur le chemin, des civils à ramasser et à ramener à la base et des armes et véhicules à upgrader toujours davantage. C’est alors qu’apparait le principal défaut du jeu : sa répétitivité. Zombie Driver ne convaincra pas totalement sur la longueur et est exclusivement réservé aux parties rapides, comme on se sert d’un défouloir entre deux grosses sessions de RPG. Si c’est effectivement un problème pour la durée de vie du jeu, ça l’est davantage moins en ce qui concerne sa qualité globale. Car en tant que jeu violent et fun pour des parties de quelques minutes, il est une vraie perle, tournant d’ailleurs sur la majorité des bécanes actuelles.
Zombie Driver c’est un véritable concentré de fun. Visuellement assez réussi, sans grande complexité dans son gameplay et proposant un système de récompenses très bien distillé à travers les 17 missions du mode solo, le jeu parvient rapidement à faire sourire. On y joue rapidement, une ou deux missions tout au plus par partie, mais on y revient. C’est le parfait exemple du petit jeu installé sur votre bécane et dont l’icône pourrait trainer longtemps sur votre bureau sans que jamais vous ne vous en sépariez. Juste à cause de cette terrible envie de se lancer dans un jeu totalement décérébré et qui malgrès tous ses défauts, vous amuse toujours autant.

Laisser un commentaire