Akane the Kunoichi

Mettant en jaquette de présentation une jolie fille peu vêtue avec des kunais à la main, Akane se fait alors une mauvaise réputation de jeu Xbox Live Indie Games se voulant vendeur avant tout. Faut-il se fier aux apparences ? Jamais !

La princesse est un homme

Akane est une jeune ninja amoureuse d’un bel homme qui se voit kidnappé par le camp adverse. N’écoutant que son courage, elle part alors à sa rescousse. Pour cela, il va falloir traverser cinq niveaux parmi les plaines d’Akamatsu, la forêt nocturne, le château de Goro, les montagnes du nord ou encore le manoir d’Hiromi. Chaque niveau est constitué de deux zones en plus d’un troisième, ou apparait un boss. Quant au concept, il s’agit tout simplement d’un pur jeu de plateformes à l’ancienne.
Akane the Kunoichi propose des graphismes très simples bien que nostalgiques. Les personnages sont en mode « SD », c’est à dire aux proportions plus petites et rondes que la normale pour leur donner un aspect « mignon » et enfantin. Akane peut bien entendu sauter de plateforme en plateforme, mais aussi de mur en mur, afin de prouver qu’elle n’a pas de ninja que le costume. Sinon, il est aussi possible de lancer des Kunais et d’activer un pouvoir assez dévastateur, à choisir parmi trois à l’aide des petites gâchettes. C’est tout : le gameplay se résume à avancer, sauter, éliminer. On revient clairement aux vieux jeux simples à la Shinobi.

Assez court malgré tout

Entrainés par des musiques sympathiques, mais vraiment pas marquantes, les niveaux d’Akane the Kunoichi sont assez simples. On peste quelquefois sur des passages un peu trop ardus, mais rien d’insurmontable. Les boss sont quant à eux d’une facilité assez décevante, en plus de manquer cruellement d’originalité et de style. Ils sont moches et jurent beaucoup avec le reste du jeu pourtant assez mignon et bien réalisé dans l’ensemble. Tout l’amateurisme (sans sens péjoratif) de l’équipe en charge du jeu est alors clairement mis en avant.
Du côté de la durée de vie, c’est assez court. Cinq niveaux de trois actes, cela nous fait au grand maximum une heure de jeu intense pour peu que l’on soit un habité du genre. Toutefois, une certaine rejouabilité est possible grâce à des « robes », trois exactement, à collecter à chaque acte. Viser le Perfect à tous les niveaux rajoute un tout petit peu de défi, même si on en réalise une bonne partie lors du premier passage. Néanmoins, pour 80 Microsoft Points, ce serait sans doute quelque peu abusé de venir juger trop violemment cet aspect du jeu.
Akane the Kunoichi n’a absolument rien d’original et ne semble pas vouloir révolutionner quoi que ce soit. L’objectif est apparemment de créer un jeu de plateforme très jouable, amusant et sans aucune prise de tête. De ce point de vue, c’est une réussite. Reste qu’il lui manque un univers, une certaine profondeur que seuls les meilleurs jeux de plateformes possèdent. Ce sera pour une prochaine fois ?

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