Greedy Bankers

L’Iphone regorge de jeux de réfléxion et autres puzzle. Il est donc difficile de se faire une place au soleil. Mais pour peu qu’on veuille changer de crémerie pour s’éloigner des mastodonte du genre, ce Greedy Bankers est un casse-tête qui sans être parfait pourra vous tenir longtemps en face de votre téléphone de bourgeois.

Ah si j’étais riche !

Greedy Bankers vous met dans la peau d’un banquier. Un de ces horribles banquiers, gros, chauves qui ne rêvent que d’une chose : Gagner toujours plus de flouze. Oui, Alistair, le développeur, a tenu à mettre un petit contexte pour vous faire rentrer plus vite dans le jeu. Autant dire que cette attention louable n’est pas forcément la qualité principale de ce titre ,qui en comporte pourtant pas mal. Dans son principe, Greedy Bankers est un délicieux mélange de Tetris et Puyo Puyo. Vous allez devoir aligner des joyaux de couleur par quatre au minimum pour faire disparaitre les blocs tout en supportant une arrivée constante de bijoux carrés. Là est la force du jeu.

Extrêmement addictif et efficace, il vous donne constamment envie d’y revenir. Car la progression est divisée en niveaux dans lesquels vous allez devoir atteindre un score qui bien sûr augmente à chaque fois. La difficulté bien dosée et l’intelligence du principe vous tiendront en haleine. Et si vous trouvez que tout cela finit par tourner en rond, des petites features viennent étoffer le tout. À l’instar des Puyo Puyo déjà cités, des blocs de pierre tombent de temps en temps pour vous pourrir la vie. De même, un voleur pourra se balader sur la grille et faites attention, car le moindre bijou qu’il touche disparaitra instantanément. Le gameplay prend constamment de l’ampleur et par là même, de l’intérêt.

Malheureusement on peut regretter une maniabilité largement perfectible. De temps en temps, le jeu ne répondra pas aux instructions lancées par votre doigt. Rageant quand le voleur passe, ce défaut reste sans danger la plupart du temps. De même, le titre ne propose qu’un seul mode de jeu. On aurait pourtant aimé avoir des modes peut être plus relaxants ou au contraire plus hardcore pour que l’expérience soit un peu plus riche. Car tout aussi addictif que soit le jeu, on fini par avoir l’impression de faire trop souvent la même chose.

It’s a rich men’s world…

Si le fond est de qualité, la forme elle aussi se devait d’être attirante. Et bien pour un titre à même pas 80 centimes, Greedy Bankers est aussi agréable à l’œil qu’à l’oreille. Joli, illustré de dessins plutôt marrants, le titre est donc assez généreux sur l’emballage. De même pour les musiques qui sans être inoubliables sont de bonne facture et collent assez bien à l’univers du jeu. Voilà donc un casse-brique et un casse-tête de grande qualité, addictif à souhait, à prix plus que raisonnable, qui vous tiendra en haleine de longues heures malgré le manque de modes de jeu. De quoi changer des classiques de l’iPhone et de découvrir un bon petit jeu qui ouvrira peut-être la voie à une myriade de petits frères. Espérons-le.

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