Mercury Hg

Envie d’un peu d’action ? Les développeurs anglais d’Eiconic Games Limited nous offrent un nouveau puzzle game mettant en œuvre vos réflexes et quelquefois votre patience avec Mercury Hg. Ce nom peut vous paraître familier, car la franchise s’est déjà montrée sur des jeux PSP dont il ne sera finalement pas vraiment utile de parler dans ce test.

Fred dit « mercury »

Comme tout le monde le sait, le mercure est un métal qui devient liquide à température ambiante et qui n’est pas vraiment bon pour la santé, mais là on s’en fiche un peu. Le but de Mercury Hg n’est pas d’indiquer la température dans un vieux thermomètre, mais de conduire une petite flaque de mercure jusqu’à l’arrivée de pas mal de niveaux. 60, pour être exacte, qui sont représentés par des éléments du tableau périodique. Pas de panique pour les non-scientifiques, il ne s’agit pas ici ne faire réagir les éléments entre eux ou de construire des molécules à base de mercure, ce qui est un peu dommage d’ailleurs.

Non, le principe de Mercury Hg est assez simple en fait ; Votre petite flaque de mercure possède un certain volume qu’il faudra conduire en faisant basculer le niveau dans tous les sens jusqu’à l’arrivée. Il est possible de perdre des petites quantités par-ci par-là (ou une grosse quantité pour les plus brusques dont je fais partie) mais tant qu’un seul petit pour-cent arrive sur la case finale, c’est gagné. Pour le mode découverte tout du moins, mais on y reviendra plus loin. Après, le moyen d’arriver au bout des niveaux diffère quelquefois.

Des « portails » permettent de colorer la flaque en différentes couleurs (rouge, bleu et vert) mais il faudra parfois la diviser pour colorer plusieurs morceaux en plusieurs couleurs puis les réunir pour donner un mélange. J’ai menti et ça paraît compliqué ? Dans certains niveaux, ça l’est. À quoi ça sert ? Il peut y avoir des plaques à colorer pour activer certaines choses et il arrive que la plaque d’arrivée soit d’une couleur spécifique qu’il faudra faire correspondre avec la couleur du mercure. Et ce n’est pas tout. Quelques obstacles comme des repulseurs et des aimants compliqueront l’avancée de votre gentille petite flaque en plus des nombreux vides qui bordent les plates-formes.

La soixantaine de niveaux en comporte également certains un peu conceptuels. On peut y compter des sortes de labyrinthes dont les « murs » apparaissent seulement si vous vous en approchez, des niveaux qui se « construisent » au fur et à mesure de l’avancée, mais aussi des niveaux qui vous obligeront à rouler très vite pour sauter au dessus des vides. Cela permet ainsi d’éviter la répétition qui est tout de même présente.

C’est pas le pote à Sium

Parlons encore un peu du mode découverte… Pour chaque niveau, différents objectifs sont à remplir (facultativement, bien entendu). Il vous faudra alors pour obtenir le maximum de point, finir le niveau avec sans avoir perdu une seule goutte de mercure, dans un temps limité, en ramassant les atomes dispersés. Pour remplir tous ces objectifs dans chaque niveau, il faut être un malade mental, ce qui ajoute un plus à la difficulté peu présente et pas vraiment progressive en avançant dans le jeu. Les points amassés grâce à vos performances apparaissent dans un classement, qui compte également les meilleurs temps pour finir le niveau et les tentatives effectuées.

Deux autres modes de jeux sont proposés dans Mercury Hg. Tout d’abord, le mode défi qui propose des combinaisons d’éléments à finir en remplissant divers objectifs. Chaque défi, au nombre de dix, comporte plusieurs niveaux d’objectifs à remplir de plus en plus compliqués. Dans le mode découverte, les atomes que vous amassez débloquent des niveaux « anti » : c’est un autre mode de jeu contenant une vingtaine d’éléments, où le but sera de finir le niveau en ayant récupéré tout le mercure et sans en perdre une goutte.

Tout cela nous donne une durée de vie juste correcte. Et pour augmenter le plaisir de jeu, n’oublions pas que les musiques influent sur les niveaux (ou plutôt, les arrière-plans) et que vous pouvez intégrer votre propre playlist. Il est tout de même bon de noter que les musiques déjà présentes dans le jeu ne sont vraiment pas désagréables.

Pour 400 Microsoft pointsMercury Hg vaut vraiment le coup, surtout pour les fans du genre. Déjà fini et adoré l’excellent Marble Blast Ultra ? Il est temps de vous lancer dans ce nouveau venu sur XLA et PSN, qui est tout de même plus court et moins tiré par les cheveux.

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