Cell : Emergence

Vous vous sentez l’âme d’un médecin , vous voulez sauver des vies, mais pour l’instant vous ne pouvez pas ? Je vous conseille alors de vous mettre aux commandes de ce nanorobot médical et d’aller soigner cette pauvre brésilienne dont l’état est critique.

Pauvre jeune fille en détresse…

L’histoire, écrite par le scénariste de Deus Ex (Sheldon Pacotti, rien que ça ) commence par les images assez poignantes d’une enfant, porteuse d’un virus grave, qui s’écroule au sol. Très vite alertés (on ne sait comment), les docteurs arrivent et lui injectent une tripotée de nanorobots médicaux. Vous êtes l’un d’eux et vous allez parcourir le corps de cette jeune fille dans le but de la sauver. Mission que vous réaliserez forcement au bout de 4 petites heures (suivant votre expérience et votre maîtrise du gameplay), a la fin des 17 niveaux qui vous ferrons voir des cellules, des veines et pleins d’autres parties du corps humain sous forme de voxel.

Vous contrôlerez donc un des robots capables de tirer, de créer des murs d’anticorps et autres fonctions. Votre but est d’éradiquer les cubes violets qui correspondent au virus. Car ceux-ci ont une fâcheuse tendance à détruire la paroi translucide, qui est en fait une traduction des tissus humains. Tout en sachant que chaque cube violet aura tendance à se multiplier exponentiellement, donc attention lorsque vous tenterez d’annihiler une zone virale, il faudra vraiment tous les détruire.

Vous pourrez donc vous déplacer sur un plan x, y unique avec la souris , changer de plan avec les touches WASD, et vous diriger dans l’axe x avec la molette. Ce qui rend le jeu un peu compliqué et la visée vraiment Hardcore, les développeurs ont pourtant essayé de simplifier la visée en mettant un éclairage partiel sur la zone où arrivera le tir mais rien n’y fait. La majorité des joueurs auront donc tendance à tirer au hasard de façon continue dans l’espoir de toucher une malheureuse zone violette. Le pire dans tout ça reste que l’IA s’améliore de façon exponentielle au niveau de la difficulté à chaque partie du corps parcourue. Et que plus le jeu avance et plus vous aurez de “pouvoirs” à géré. Tout ça donne vite une certaine complexité au jeu, que certains masochistes apprécieront volontiers, mais qu’une partie de la communauté boudera.

Voxel en action

Le soft, du fait de son mode de jeu qui consiste à parcourir plusieurs plans, s’oblige donc à avoir une charte graphique faite de cubes. Plus exactement de pixels volumétriques ou Voxels, qui vous rappellerons très sûrement les vieux jeu de shoots d’arcade. La conception des menus est quant à elle vraiment loupée (lors d’un choix rappelez-vous que l’option en rouge est celle qui est sélectionnée), tout en restant vraiment minimale, sans options disponibles. Vous ne pourrez que commencer une nouvelle partie, continuer ou quitter le jeu. Puis, le fait de devoir attendre 10 secondes devant une image qui n’a pas trop de sens avant de pouvoir revenir à Windows deviendra vite lourd. Malheureusement, les deux derniers détails reflètent un manque de finition qui rendra la qualité du soft un peu décevante.

Il ne reste donc plus qu’à parler d’un point très discret du jeu qui est la bande-son. Elle sera vraiment le dernier de vos soucis et ne sera pas du genre à vous taper sur les nerfs. Contrairement aux cris “poussés” par la jeune Brésilienne, qui vous donnera un autre but : celui de l’empêcher à tous prix de faire ses horribles gémissements ! Un détail plus ou moins gênant qui n’arrivera qu’à certains moments où votre esprit sera déjà bien embrumé par le stress de perdre la bataille, que vous avez durement engagée cinq minutes avant.

En conclusion, le soft est plutôt orienté vers les nostalgiques des jeux d’arcades voulant retrouver un shooter avec pas mal de défi. Malgré ses finitions a revoir, le soft reste intéressant et pas mal “addictif” une fois le gameplay totalement pris en main.

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