ZiGGURAT

Et si vous étiez le dernier humain sur terre à devoir se battre contre ces salauds d’aliens qui ont éteint votre espèce ? Tout cela se déroulerait forcément en graphismes 16-bits avec du chiptune et en gameplay tactile ! Forcément, voyons !

Tactile et chronophage

Des aliens ont débarqué d’ont ne sait-ou dans les étoiles et ont éliminés tous les humains qu’ils ont trouvés sur leur chemin. Il ne reste plus que vous, au sommet d’une pyramide (un Ziggurat exactement, le pendant mésopotamien du travail des Égyptiens) et vous devez survivre face a tous les aliens qui montent dans votre direction. Pour cela vous avez un fusil et un doigt, pour l’écran tactile.

Votre fusil se charge avec une « boule » d’énergie qui prendre de l’ampleur puis baisse de régime en continu. Le but est de lâcher prise au bon moment, dans la bonne direction, pour faire éclater vos assaillants. Plus la boule d’énergie est grosse, plus elle a d’impact et touchera d’ennemis aux alentours. L’originalité se trouve cependant bien plus dans les contrôles que dans l’effet : vous visez en glissant votre doigt de l’extrémité gauche à l’extrémité droite de l’écran, sur une ligne tactile invisible située au bas de la zone de jeu. Cela demande un certain temps d’adaptation pour comprendre comment tourne votre personnage et sa visée en fonction de votre doigté latéral, mais rapidement, c’est du pur bonheur.

La précision de ce gameplay est incroyable. On y croit franchement pas en début de jeu puis rapidement, on s’étonne à réaliser des tirs d’une justesse insoupçonnée. C’est là que ZiGGURAT séduit et que forcément, on en revient jamais. Il y a aussi un autre style de jeu nommé SlingShot, façon « Angry Birds » avec un système de « catapultage » des munitions un peu lourd. Plus simple pour obtenir des points (puisqu’il suffit de lancer ses munitions partout de façon frénétique) mais bien moins intéressant et passionnant.

Combien de victimes avant de mourir ?

Le jeu ne change jamais d’endroit, aucune progression n’est à rechercher dans ZiGGURAT. Tout se fait sur la même zone, au sommet de votre édifice qui s’écroule au fur et à mesure que le temps passe. Mais vous n’allez pas avoir le temps de vous en rendre compte entre les aliens qui grimpent marche par marche, ceux qui sautent vers vous, qui vous lancent des projectiles, les énormes qui vous assaillent et les vaisseaux venus vous foudroyer. C’est épuisant, jamais ennuyant, très rapide à jouer et d’un plaisir de jeu sans failles.

Le rythme est soutenu et c’est sans aucun doute la plus grande qualité du jeu. Une partie dure en moyenne deux minutes. Les meilleurs atteindront les cinq minutes et verront la jolie fin du jeu. Quoi qu’il en soit, on ne s’en lasse jamais. C’est typiquement le genre de concept génial qu’on garde dans son iPod pour se faire un petit plaisir de quelques secondes.

Une petite perle amenée par des graphismes adorables et une bande-son que les amateurs de chiptune apprécieront forcément. On ne peut rien lui reprocher, au final, tant le concept est parfaitement maitrisé et la réalisation impeccable. Même la hitbox de votre personnage, qui meurt au moindre impact avec quoi que ce soit sur l’écran, est réussie et assez précise pour ne pas laisser de marge aux mauvais joueurs qui voudraient clamer haut et fort qu’ils « ne l’ont pas touché ». Si, vous l’avez touché, vous ne l’aviez juste pas remarqué, qui s’élançait sur vous en fourbe. Tant pis pour vous !

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