EcoFish

Eclipse Games n’en est pas à son premier coup d’éclat. Rappelez-vous, il y a plus un an, ils nous proposaient le très quelconque Toy Cars. Puis ensuite, LightFish nous a emerveillé. Désormais, il reprennent leur dernière recette dans un look très différent et sur une autre plateforme…
« Votez EcoFish pour une planète plus propre ! »
Les cinq talents d’Eclipse Games sont des passionnés du vieux Qix. Ce titre culte, pas comme les autres, au gameplay si spécial, fut déjà l’inspiration première de LightFish, leur précédente création. Ecofish en reprend exactement le même concept, avec une atmosphère totalement différente. Il s’agit donc de « découper » des zones de niveaux de façon à capturer du territoire, en allant d’un mur à l’autre de l’écran. Cela en faisant attention à ne pas toucher un ennemi ou à ce que ceux-ci viennent entrer en collision avec votre tracé avant que celui-ci ne soit terminé sans quoi, c’est la perte de vie immédiate.
Le concept de Qix est toujours horrible à expliquer en texte, mais les images ci-contre vous parleront davantage. Reste qu’EcoFish nous propose une atmosphère très « verte » avec un discours simple : la mer polluée, c’est mal. Certes, on est d’accord, mais ensuite ? EcoFish est radicalement destiné aux plus jeunes avec des graphismes en 2D absolument mignons et charmants. Les méchants ont des yeux très vilains et les gentils sont craquants tout plein, forcément. L’atmosphère est franchement intéressante et permet de se sentir rapidement à l’aise avec un gameplay pourtant pas facile d’accès pour qui ne s’y est jamais frotté.
Même recette, même constat ?
EcoFish propose bien quelques originalités : des ennemis à capturer comme objectif principal par exemple (plutôt qu’une simple conquête de territoire). Mais on est loin de la révolution imaginée. EcoFish est tout simplement un pendant de LightFish entièrement repensé pour l’AppStore. D’ailleurs, point de vue tactile, c’est très réussi.
Certes le jeu nous aide beaucoup et nous prend en main dans certains aspects des contrôles, mais globalement, il suffit de tracer un trait d’un point à l’autre de la zone de jeu pour voir son poisson se mettre à l’ouvrage. Une simple pression sur l’écran le stoppe, une autre le fait continuer sa course. Une double pression annule le tracé et ramène le poisson sur les bords de la zone, là où il est invincible. C’est rapide d’accès, très efficace et seul un manque de précision (surtout lorsque l’on décide de s’approcher de certains murs) vient embêter le joueur. Mais il s’agit surtout des pinailleurs, car pour l’attaque et la découpe « habituelle », il n’y a aucun problème.
En clair, EcoFish a exactement les mêmes qualités et défauts de LightFish. Il est répétitif à outrance (malgré quelques nouveaux objectifs originaux) mais est très amusant et parfait pour de petites sessions. Aussi, il y a une bonne durée de vie puisque terminer la centaine de niveaux proposés demandera pas mal de temps. En clair, si vous aimez Qix et n’êtes pas réfractaires à un monde « tout gentil, tout mignon », alors EcoFish est pour vous.

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