Offspring Fling

Je vous vois venir, amateurs de bonne musique, mais non… Cela n’a rien à voir avec un bon groupe de rock, mais davantage avec de la plateforme en 2D comme il est impossible de ne pas l’aimer. Vous vous rappelez des Lievro dans Secret of Mana ?
Un petit air de Seiken Densetsu…
Maman Créature-Lapin (appelons-les comme ça) est fort dépourvue, lorsque ses bébés sont capturés par le premier ennemi venu. C’est pourquoi elle a besoin de vous pour tous les récupérer à travers les 100 niveaux d’Offspring Fling. Chaque niveau est un puzzle chronométré ou il est donc question de récupérer tous les petits lapins et de les mener à la porte de sortie. Vous contrôlez la maman qui peut donc porter autant de lapins qu’elle le souhaite sur son dos. Sauf que plus elle a de lapins sur les bras et plus ses sauts sont réduits. Et c’est ainsi que commence l’aspect Puzzle du jeu.
Les cent niveaux proposent une difficulté très bien dosée et surtout, délicieusement progressive. Vous allez apprendre à bouger, puis à vous occuper de vos lapins. Vous pouvez sauter avec eux, mais aussi les lancer en ligne droite. Ils se mettent alors en boule et peuvent détruire des rochers effrités ou assommer des ennemis sur leur passage. Dès qu’ils rencontrent un objet solide du niveau, par contre, il se stoppent et tombent sur la première plateforme en dessous. Si c’est de la lave ou du vide, vous êtes bon pour recommencer le niveau.
On a le droit à un level-design très inventif. Chaque niveau parait très simple au premier regard et puis se complique rapidement, lorsqu’on découvre qu’un tel lapin ne peut pas passer dans tel passage parce qu’il est trop grand, mais qu’il faut aussi aller chercher son congénère à l’opposée du niveau, en un temps limité avant que l’ennemi ne revienne sur ses pas et le dévore… Bref, c’est diabolique ! Mais aussi très intelligemment construit.
Simplicité aux grandes oreilles
Entièrement réalisé en 2D avec une belle bouille de pixels, Offspring Fling est adorable et très Kawaï. Il ne propose pourtant rien de bien original : une succession d’écran plus ou moins fixes (ou alors avec un scrolling horizontal très limité) met en avant des pièges différents, de nouveau ennemis (des guêpes qui vous poursuivent par exemple) et des sauts millimétrés qui demandent une bonne gestion de son personnage (qui glisse tout de même un peu trop pour qu’on puisse se permettre de jouer les kamikazes).
On retrouve aussi la carotte du chronomètre, qui vous oblige à rejouer à un niveau de façon plus rapide et efficace pour débloquer des « fleurs de temps » qui sont autant de points permettant de débloquer les niveaux suivants. L’ordre de ces niveaux peut d’ailleurs jouer de façon totalement non linéaire si désiré et cela permet par ailleurs de passer un niveau un peu trop compliqué ou énervant et de ne pas laisser tomber le jeu pour autant.
Il n’y a que musicalement qu’Offspring Fling énerve un peu car, aussi jolies soient les compositions, elles se répètent énormément et sont très criardes. Du coup, elles nous tapent vite sur le système. Mais c’est chipoter avant tout, car Offspring Fling, loin d’être un grand jeu, reste adorable et parfait pour de petites sessions. Un petit jeu à avoir sur son bureau, histoire de passer le temps autrement que sur un énième attrape-nigaud de réseaux sociaux…

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