Interview – L'équipe de Nebula (Hits Playtime)

Parler de Nebula c’est mettre en avant des idées originales, curieuses, novatrices mais surtout, complexes. Sur que ce projet n’attirera pas les foules facilement et devra se battre pour exister, de par son sujet très pointu et élitiste mais néanmoins, sa volonté de proposer un gameplay riche et intelligent en fond un projet de choix ! Après, si vous ne me croyez pas…

Bonjour. Tout d’abord, pouvez-vous présenter l’équipe de développement ?

Bonjour Game Side Story, nous sommes une équipe composée de trois élèves de deuxième année à L’ICAN. Tout d’abord nous avons David Salmon, Paul-Henry Glorianne et Gautier Jacquet. Etant tous dans un cursus Game Design nous nous sommes tous occupés de cette tâche, Paul-Henry s’est de plus occupé du son et des visuels tandis que Gautier s’est occupé du développement.

Quel est le parcours de chacun et comment en êtes-vous venus à vouloir créer du jeu vidéo ?

Paul-Henry : Je sors d’un bac STI génie électrotechnique et j’ai fait un DUT SRC (Services et Réseaux de Communication) à l’IUT de Vélizy-Villacoublay. Après mon diplôme en main, je suis entré en deuxième année de game design à l’ICAN. Les titulaires du DUT SRC peuvent se définir comme des professionnels polyvalents et peuvent travailler dans différents domaines tels que :
– Audiovisuel, médias.
– Communication
– Gestion de projet
– Création de sites web
– Création multimédia
C’est en préparant mon DUT que j’ai voulu plus me spécialiser dans le jeu vidéo.
Gautier : Après le bac je me suis orienté vers les métiers de l’informatique et bien que ces domaines me plaisent toujours je me suis assez vite rendu compte que j’avais besoin d’être dans un milieu plus créatif. Je me suis alors tourné vers le jeu vidéo et le game design plus particulièrement en entrant directement en 2ème année à l’ICAN.

Un petit mot sur votre école : quels sont ses points forts et les qualités requises pour s’y insérer le plus facilement possible ?

La formation Game Design requiert des compétences artistiques et techniques pour concevoir un jeu vidéo. On nous apprend des techniques pour penser au concept d’un jeu, à son univers. Nous avons aussi des cours de 3D pour modéliser et animer un personnage, des cours plus techniques pour développer un jeu sous unity 3D et Adobe Flash, des cours de Level Design pour concevoir des niveaux. Il faut donc réussir à être assez polyvalent ce qui demande une grande dose de travail.

Être étudiant dans le monde du jeu vidéo, c’est aussi idyllique qu’on le pense ?

Oui et non. Cela demande du temps pour concevoir un jeu. Quand on est dans une école de jeu vidéo, il ne faut pas penser qu’on joue non-stop à des jeux vidéo. Il faut faire la part des choses. D’un autre côté, être étudiants dans le monde des jeux vidéo nous permet de comprendre « Comment réalise-t-on un jeu ? », « le processus de création », les méthodes employées pour imaginer un concept de jeu. Dans l’ensemble la formation est très plaisante mais il ne suffit pas d’aimer jouer pour s’y plaire, la création d’un jeu est un domaine très riche et qui demande de s’intéresser à beaucoup de choses.

Parlez-nous de Nebula. Quel en est le concept ?

Le concept du projet Nebula est le contrôle de territoires en temps réel à l’aide de bâtonnets disposés sur un plateau, délimitant des zones d’influences. Le but étant de posséder un territoire plus grand que son adversaire à la fin du temps imparti.

Quels outils et quel moteur de jeu utilisez-vous pour votre projet ?

Le jeu est développé sur Flash.

Quelles sont vos inspirations principales, qu’elles soient vidéoludiques ou non ?

Nous nous sommes beaucoup inspirés du jeu de go, des échecs et des jeux type RTS.

Quel est le plus grand défi à surmonter lorsqu’on se lance dans la création de jeu vidéo, en totale indépendance ?

Il y a beaucoup de difficultés à prendre en compte, mais le plus important est de trouver dans quelle direction partir et de s’y tenir, il est assez facile de se perdre dans des changements constant d’univers et même de gameplay. Pour nous le plus grand enjeu à été de faire un jeu complexe qui se comprenne facilement, savoir si les joueurs vont comprendre le jeu n’est pas une chose aisée. Il fallait être le plus clair possible, ne pas avoir de zone d’ombres.

Quelle est l’originalité première, l’élément de votre jeu qui vous semble être assez important pour faire toute la différence face à la rude concurrence ?

Il s’agit d’un jeu de stratégie qui se joue à deux. Nous voulions que le jeu soit dynamique. C’est le principe de base de notre jeu, le but est de faire ressentir aux joueurs une urgence, caractérisée d’abord par les actions de son adversaire puis par la mise en place d’un timer déterminant la fin de la partie.
Les erreurs que peuvent commettre le joueur reviennent à chaque fois en une perte de temps (bâtonnet mal placé, attaque raté, …). Les bâtonnets n’étant pas limité, le temps est la seul limite extérieure aux deux joueurs.
Le joueur ne doit pas ressentir de hasard dans le jeu, les règles sont relativement simples et ne laissent pas de place à l’aléatoire dans la partie. Seuls les choix du joueur et sa capacité à les mettre en place rapidement influent sur le résultat final.

Comment abordez-vous ce concours : plutôt sereinement, comme un sympathique challenge, ou il y a t’il une véritable pression derrière toute la bonne humeur que vous communiquez sur votre blog ?

Au début, nous étions serein mais plus on se rapproche de la fin, plus le stress augmente car nous voulons tous gagner. D’autant plus que le parcours de deuxième année nous demande un autre projet au second semestre, le travail sur deux projets simultanés rajoutant du stress et réduisant le temps de travail sur Nebula mais dans l’ensemble nous prenons beaucoup de plaisir à participer.

Êtes-vous content de la mise en avant des Hits Playtime par les différents médias (spécialisés ou non) ou pensez-vous qu’il y a encore de gros progrès à faire de ce point de vue ?

Le seul reproche que nous ferions par rapport au concours, c’est la mise en place des « like » pour voter pour un projet. Nous aurions préféré qu’il n’y ait que le vote des internautes du blog Playtime qui soit pris en compte pour élire le projet victorieux.
Cependant la mise en avant que nous offre le site du monde est fantastique, jamais en arrivant dans l’école nous nous serions doutés d’avoir autant de visite sur l’un de nos projet.

Soufflons un peu : quels sont vos “jeux de chevet” aujourd’hui ?

Paul-Henry : Je suis un grand fan des jeux d’actions que ce soit sur console ou PC. En ce moment, je joue à All Point Bulletin : Reloaded et Battlefield 3 sur PC. J’attends avec impatience la sortie du prochain Gjost Recon : Future Soldier sur PC. J’adore aussi les jeux de gestion comme Footbal Manager 2012 et la série « Anno ».
Gautier : Etant un joueur de FPS depuis longtemps on retrouve sur mon chevet des jeux comme Red Orchestra 2, Tribes : ascend ou encore Quake Live, mais aussi des jeux totalement différent comme Dota 2, Alan Wake ou bien Europa Universalis.

Et vos jeux cultes ?

Paul-Henry : Sur console, je dirais SSX Tricky et SSX 3 ou encore TimeSplitters Future Perfect.
Sur consoles protables, il y a les jeux Kirby, Sonic et Pokemon. Plus récemment, les jeux qui m’ont marqué sont Batman Arkham Asylum et Batman Arkham City.
J’avais oublié le jeu qui m’avait vraiment marqué étant petit, ça reste FIFA 98.
Gautier : Il y en a beaucoup, si je devais réduire la liste je dirais la Saga Metal Gear Solid, Max Payne, Half-Life et Day of Defeat du côté des géants de l’industrie et Braid, Blueberry Garden, VVVVVV ou encore Penumbra pour les indépendants.
Je pourrais aussi citer des jeux comme Street of Rage, Alladin ou Road Rash qui sont des jeux ayant marqués mon enfance.

Bonne continuation pour la suite des événements et bonne chance pour la fin du concours !

Merci, n’hésitez pas à visiter notre blog et nous soutenir sur notre page facebook, le concours approche bientôt à sa fin mais Nebula continuera d’évoluer.

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