Really Big Sky

Il y a des jours comme ça où je ne sais pas quoi faire, alors je lance un jeu au hasard dans ma bibliothèque Steam. Ce jour là, je ne regrette pas de m’être ennuyé, car j’ai découvert Really Big Sky. Et alors que personne ne m’a rien demandé, je vous offre ce test pour que vous puissiez découvrir cette merveille de Shoot’em up.


Game on !

Je n’ai jamais beaucoup aimé les jeux complètement dingue où l’on ne comprend pas grand chose de ce qu’il se passe sous nos yeux. C’est pour ça que j’ai regretté, après ma première partie, d’avoir lancé Really Big Sky. Une première partie qui a simplement défilée sous mes yeux, où je n’ai vu que des flash de toutes les couleurs et entendu une musique étranges et des bruits bien pires. En même temps, j’ai passé le tutoriel par inadvertance. C’est balo. Mais j’ai tout de même compris que les contrôles se passaient comme dans Geometry Wars et de nombreux autres Schmups : un stick pour se mouvoir, et l’autre pour tirer. J’ai donc laissé une seconde chance au jeu, relançant une partie en mode classic. Là, pas de grandes découvertes non plus, Je me suis débrouillée comme j’ai pu et j’ai perdu assez rapidement. A la fin de la partie, il m’est demandé de distribuer des points dans des attributs… et c’est là que j’ai compris que c’était l’un de ces jeux où l’on recommence encore et encore et encore pour évoluer.

Alors j’ai réessayé, encore et encore et encore, mon vaisseau est devenu bien protégé et mes tirs bien plus puissants. Bien sûr, plus votre score est haut, plus vous aurez de points à distribuer. Augmenter vos tirs principaux, ajouter de tirs latéraux, augmenter le bouclier, la vitesse, ajouter des mines… vous pouvez choisir ce que vous voulez, en fonction de votre façon de jouer. Plus les compétences évoluent, plus elles coûtent chère mais il est possible d’économiser des points entre les parties. Ainsi, plus vous jouez et plus vous devenez puissant. Il est alors temps de faire un maximum de points.


Ouatzefeuk !

Ah, il fallait aussi s’habituer à ce visuel agressif, ces lumières qui partent de partout et nulle part et savoir quoi faire lors de certains événements qui ont lieu complètement aléatoirement. Oui, parce que c’est bien beau de recommencer des centaines de fois, mais le jeu n’est pas toujours pareil. On garde tout de même les décors, mais on change les événements qui se déclenchent et la disposition des ennemis. A la manière d’un Rogue-Like (The Binding of Isaac, pour les plus jeunes d’entre vous) mais dans un Shmups. Ainsi parmi ces évènements on peut retrouver une planète sur laquelle vous foncez très vite et qu’il faudra forer pour s’en sortir (tout en récupérant quelques bonus), des passages de brumes où il faudra passer entre des portes pour obtenir des multiplicateurs, des champs de tête de dinosaures qui ne cessent de tirer sur un fond sombre et une musique malsaine… mais aussi des changement de gameplay, tels que des accélérations totalement folles, des changements de couleurs et musiques très choquant et aussi, des boss.

De très gros boss très impressionnants, qui ont chacun leur spécialité pour tuer ou être tués. C’est alors qu’on s’aperçoit que le jeu change radicalement entre chaque parties en ajoutant cela au fait que l’on puisse évoluer. Et ceci se passe dans n’importe quel mode jeu : 12 en tout, très variés et à débloquer en accomplissant divers objectifs tels que parcourir une certaine distance, faire un maximum de points, etc. Dans ces autres modes, il n’est pas possible d’accumuler des points pour augmenter son vaisseau. Les attributs se choisissent en début de partie, avec une roulette qui vous permet de prendre 1 à 3 amélioration. Attention donc à bien choisir en fonction du mode dans lequel vous jouez.


Inspector Spacetime !

Comme je l’ai déjà dit, ces modes même s’ils sont une douzaine, changent vraiment. Dès votre entrée dans le jeu, deux sont déjà débloqué : le mode classic dont je vous ais déjà parlé et le mode Peacefull où vous avez droit à une infinité de vie (contre une seule, en classic). Permettez moi d’en citer quelques autres : Les modes Hell et Nightmare sont des niveaux de difficultés supérieurs où il est très facile de se perdre dans le décors tant les tirs et ennemis sont nombreux. On compte aussi le mode Pacifism dans lequel il est impossible de tirer. Les ennemis par contre s’en donne à cœur joie et tout ceci se déroule dans un joli décors fleuri à la mode hippie. En parlant du passé, je vous invite vivement à découvrir le mode Retro. Des graphismes assez vilains sont au rendez-vous, censés rappeler la vieille époque. De ce côté là, ce n’est pas très bien réussis et on n’y voit pas grand chose. Cependant, on s’amuse à découvrir que le gameplay change, abandonnant le stick pratique pour tirer dans tous les sens. Cette fois c’est un seul bouton qui permet de libérer les lasers en face du vaisseau qui sont alors impossible à diriger. On remarque également les vies signalées par des cœur. Sur ce coup, c’est assez réussis.


Pour le reste, je vous laisse partir à l’aventure. Une aventure où des surprises en tout genre vous attendent, dont de jolies références à Doctor Who (autant dire que je suis tombée amoureuse du jeu en voyant un Tardis se trimballer dans l’espace). Et ce voyage peux se faire seul ou jusqu’à quatre joueurs où le but est toujours de faire un maximum de score. Une chose est sûre, c’est que ce trip lumineux bizarroïde est très spécial et ne plaira malheureusement pas à tout le monde (surtout à nos amis épileptiques). De petits yeux fragiles n’arriveront pas (ou n’auront pas envie) de suivre toutes ces explosions. Mais ce qui mettra tout le monde d’accord, c’est qu’il aura fallu pas mal de travail à Boss Baddie pour pondre Really Big Sky entièrement avec Multimedia Fusion 2.

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