Krog

L’amour est universel et même chez nos amis les monstres. Le coeur a ses raisons… Vous connaissez la suite. Krog ne paye pas de mine en images et trailers, mais quand est-il vraiment une fois une partie lancée ? Vous risquez d’être assez étonnés.
Dungeon-Crawler monstrueux !
Krog est un étrange être ronflant paisiblement dans sa verte prairie quand soudain, son petit le réveille pour manger. Sans plus attendre, vous vous dirigez vers quelques bestioles pour les placer dans votre gigantesque bouche et lui ramener. En même temps, d’étranges secousses se font entendre. Un encas, deux encas, trois… Soudain, le sol s’effondre, votre progéniture a disparu, vous partez à sa recherche ! C’est alors que vous découvrez très rapidement que votre petit protégé n’a pas été la victime d’une catastrophe naturelle, mais bien d’un kidnapping.
Voulant poursuivre le ravisseur aux dents acérées, vous tombez d’une crevasse. Heureusement, un étrange personnage vous sauve la mise. De retour sur la terre ferme, réveillée du choc provoqué par votre chute, vous faites la connaissance du Capitaine, un magicien qui semble clairement savoir de quoi il en retourne et qui se révélera un véritable mentor. Malheureusement, il semblerait que ses anciens alliés soient devenus de puissants ennemis à affronter et il va falloir aller au bout de l’histoire pour laver son honneur et rétablir la vérité. Mais qui est derrière tout cela ?
Entièrement jouable à la souris (ou au tactile sur iPad), Krog est un Dungeon Crawler au mode Histoire particulièrement bien réalisé. On clique vers une direction, on laisse le bouton appuyé et Krog suit le curseur sans broncher. Sans aucune lenteur, avec des dialogues rapides et des objectifs simples, le rythme du jeu fait d’entrée plaisir à voir. Le concept est très classique puisqu’il reprend le principe des labyrinthes, mais il y incorpore des objectifs originaux. Il faut par exemple boire l’eau des sources pour fragiliser les bases ennemies, construites en pierre. Une fois ces édifices détruits, il faut trouver le quartier général du niveau, le fragiliser à la base pour que son sommet s’écrase au sol, dévorer les fruits qui se trouvent au centre et ainsi, avoir assez de force pour exploser les pierres bloquant l’accès à la sortie.
Répétitif, mais jamais ennuyant
Certains niveaux changent d’objectif : trouver la sortie sans mourir, avec des labyrinthes beaucoup plus corsés, viendra empêcher toute répétitivité pénalisante. Ici, on fait toujours là même chose et avec un seul bouton : on avance et on croque tout ce qui bouge, mais jamais on ne trouve le temps long. Particulièrement grâce à un level-design de qualité, bien pensé. Et si vous en avez assez du mode Histoire, pourtant bien construit et réservant son lot de surprises, surtout du point de vue des mécanismes de jeu et des ennemis à affronter, alors un mode « Roam » est aussi de la partie.
Celui-ci propose des niveaux générés totalement aléatoirement, en construction et en objectifs. Vous pouvez les enchaîner sans jamais vous arrêter et la durée de vie gagne clairement en longueur. La chance de Krog, clairement, c’est sa rejouabilité : le concept est tout bête, mais efficace et on s’y amuse réellement du coup, il fera vite partie de ces petits jeux sans prétentions qui restent un temps infini sur notre disque dur ou dans l’interface de l’iPad.
Alors certes, il n’est pas magnifique et certaines modélisations sont très grossières, mais la encore Krog s’en sort avec les honneurs grâce à un character design très original, rarement aperçu ailleurs et proposant un personnage principal très attachant. Ce n’est pas « mignon tout plein » comme la mode l’exige aujourd’hui, ce n’est pas non plus incroyable d’effets spéciaux, c’est juste simple. Si cela ne plaira pas à tout le monde, gageons que les amateurs de dungeon-crawler grand public sauront s’y retrouver sans problème. En tous les cas, Krog est clairement une jolie petite surprise pour nos tablettes !

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