Unearthed : Trail of Ibn Battuta – Episode 1

Rip-Off : copie ou imitation. Dès les premières images, avec un nom pareil, une idée d’exploration telle que celle proposée par les développeurs, on ne pouvait pas penser à autre chose qu’à Uncharted. Maintenant qu’il est sorti, le jeu ne fait penser qu’à une chose : ne plus jamais vouloir défendre des développeurs qui reprennent des idées sans avoir de talent…

Uncharted Raider of the Lost Ark

Tout commence avec une scène de couverture derrière un mur, quand celui-ci veut bien vous permettre de le faire tant les animations du personnage sont douloureusement lentes. Vous devez tirer sur des ennemis pratiquement inanimés qui vous shootent de leur point d’apparition sans même réfléchir à se cacher ou à se couvrir. On est en plein Syphon Filter premier du nom de ce point de vue, les graphismes à l’identique. Car Unearthed est moche, ce n’est rien de le dire ! On dirait vraiment n’importe quel jeu PsOne « version HD », les débuts d’un jeu PlayStation 2 sur un écran géant ou, tout simplement, un très mauvais jeu.
On tue des gens, on rigole devant tout ce qu’on découvre et c’est là qu’apparaît le scénario : tout cela c’est passé trois semaines après les événements maintenant narrées à travers sept niveaux d’exception. Sept niveaux qui ne manqueront pas de vous faire rire à chaque pas, tant Unearthed est vraiment raté. A la rédaction, on déteste s’acharner sur un jeu, c’est beaucoup trop facile… Mais là sincèrement, je ne vois pas comment faire pour vous l’expliquer sans m’en moquer.
Vous débarquez en plein désert et trouvez des ruines, bien quadrillées de façon à ne pas pouvoir vous laisser de liberté d’exploration. On vous demande alors de trouver quatre artefacts (comprenez par là, des points brillants cachés sur des plateformes ou dans des pots à faire exploser d’un tir de pistolet) et pour ce faire, il va vous falloir grimper. Attention à ne pas tomber, même d’un petit mètre de haut, sous peine de mourir dans d’atroces animations et de recommencer au dernier point de sauvegarde ! Passé ce moment, on enchaîne les murs à longer, les pièges à éviter… Et on tombe sur une voiture télécommandée. Non, ce n’est pas une blague.

Des bugs… et une voiture télécommandée ?

Vous contrôlez la voiture bien apparente dès le début du niveau en pleine zone inaccessible à pied. Que fait-elle ici ? Est-ce une relique de la civilisation disparue dont il est question ? Non, c’est bien celle du héros qui a semble-t-il la faculté incroyable de la faire apparaître comme bon lui semble. Elle vous servira à activer des stèles avec son poids, normal. Passé cet honteux moment de n’importe quoi, vous lancez une petite cinématique (un dialogue, doublé avec beaucoup d’amateurisme, mais ça, on s’en fiche un peu à ce niveau) et découvrez que des méchants ont kidnappé votre copine. Classique…
Du coup, c’est reparti pour du gunfight ! Mais avant cela (et c’était déjà visible dans l’introduction) vous allez avoir le droit à un combat à mains nues, façon Street Fighter point de vue caméra, mais avec la souplesse, la qualité visuelle et la difficulté d’un jeu carrément à la ramasse et franchement ridicule. On se cache, on a honte pour les développeurs et sincèrement, on se dit clairement qu’ils auraient dû ne jamais sortir ce jeu si c’était pour faire aussi mauvais. Mais ne partez pas ! Il y a aussi le mode Survival pour se battre contre des hordes d’ennemis qui viennent en boucle avec leur Intelligence artificielle au ras des Paquerette.
Le pire dans tout cela étant évidemment tout ce qui est volé à la franchise Uncharted, du nom au héros jusqu’aux quelques trésors bonus à trouver. Les studios de développement du Moyen-Orient méritent bien mieux que ce très triste exemple d’un jeu qu’on aurait franchement voulu ne jamais découvrir. Et dire qu’ils veulent nous servir cela sur plusieurs épisodes…

0 réflexion au sujet de « Unearthed : Trail of Ibn Battuta – Episode 1 »

  1. Ils tiennent vraiment à se taper la honte en sortant d’autres épisodes ? A moins, que les autres épisodes soient mieux élaborés ; sinon je vois pas l’intérêt ; mais bon, méfions nous, y aura bien des acheteurs pour acheter… ça ! Quoique, si on internet, y a des jeux auxquels on peut jouer du même genre. A moins, que les fonds collectés lors des ventes servent à une association caritatives (un peu comme font les Enfoirés qui vendent des disques fades mais qu’on achète pour la bonne cause)… faut arrêter là

    Répondre

Laisser un commentaire