Reprisal

Disponible en Free to Play sur son site officiel ou sur Desura, le jeu de Electrolyse et Last17 tente de jouer les hommages au divin Populous. Et c’est réussi ?

Pouvoirs et terraforming
Sur un terrain composé d’une ou plusieurs îles, dans un petit secteur qu’il est possible de visiter en se servant des flèches du clavier, le joueur voit sa première bâtisse construite. Un petit drapeau commence à se hisser à côté, signifiant la venue d’un villageois sur la carte. Ce même habitant va alors se rendre à quelques cases pour construire sa propre maison et ainsi de suite, vous obtiendrez un village, plusieurs personnages et pourrez différents ordres : continuez à s’agrandir en explorant la carte, suivre un point précis posé par le joueur dans le niveau ou bien chercher la bagarre et aller affronter le voisin, d’une autre couleur, qui empiète sur les plates-bandes à conquérir.
En tant que divinité, le joueur peut alors entièrement terraformer les lieux : réduire ou augmenter le niveau des parcelles de terre pour créer de nouvelles zones habitables ou bien des montagnes servant de bouclier naturel infranchissable pour les ennemis. Aussi, le joueur a en main plusieurs pouvoirs qu’il peut utiliser avec le Mana, une ressource augmentant perpétuellement à petite allure. Il est possible de placer des arbres aux alentours, mais aussi d’attaquer l’ennemi avec plusieurs éléments : le foudroyer avec des éclairs ou les bruler vifs avec une boule de feu qui se déplace aléatoirement dans la zone. L’aura de Populous est bel et bien là !
Missions ou Escarmouches ?
Une trentaine de missions sont disponibles, vous proposant un énorme tutorial faussement scénarisé qui vous demandera d’utiliser chaque pouvoir au fur et à mesure. Ces missions vous montreront aussi quelques tactiques et stratégies à avoir du genre : vous couper du monde au début pour mieux évoluer et faire un pont entre les deux camps, vous amuser à bruler les casernes ennemies le temps que vos soldats se transforment en valeureux chevalier, etc.
Pour les combats, c’est très classique : quand une unité en affronte une autre, cela se transforme en boule de poussière et il n’en sort qu’un gagnant. C’est au hasard, au fur et à mesure des affrontements sur une même personne, il y a évidemment plus de chance de s’en sortir. Contre les bâtiments c’est la même chose, à ceci près que la difficulté est plus grande si le bâtiment est lui-même plus imposant. Il faut donc tenter de rogner sur le territoire pour empêcher le joueur adverse d’avoir la place d’étendre chacun de ces bâtiments en grosse caserne bien lourde, histoire de dominer facilement la partie.
En plus de ce mode Missions, il y a évidemment de la classique et sans pitié Escarmouche. Ajoutez à cela quelques challenges (uniquement présents dans la version payante) pour augmenter une durée de vie somme toute plutôt correcte. Tout cela est enfin porté par des musiques chiptunes ravissantes, mais un peu énervantes à la longue, signées par Eric Skiff.
Au final, seule l’intelligence artificielle peine à convaincre, avec des personnages qui n’hésitent pas à tourner en rond et à ne pas faire ce qu’on voudrait qu’ils fassent. Mais c’est aussi cela, le rôle de Dieu : constater la bêtise des hommes et ne rien pouvoir faire pour corriger cela…
 

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