Cognition : An Erica Reed Thriller

Lorsque que mon boss m’a confié cette affaire, je savais qu’il y avait quelque chose qui sentait mauvais… avant de me rendre compte que j’avais oublié de sortir la poubelle. Des tueurs en série échappant au FBI, une rousse dotée de pouvoirs psychiques et son coéquipier plus préoccupé par son estomac que par ses tripes, des énigmes perverses et une enquête qui piétinait depuis trop longtemps. Il y avait là quelque chose de louche et c’était à moi de mener à bien cette enquête….

Avant-propos

Sorti un peu de nulle part, Phoenix Online Studios n’en est pourtant pas à son premier coup d’essai et avait déjà fait parler d’eux avec The Silver Lining, une séquelle non officielle de la ô combien fameuse série des King’s Quest. Composé de passionnés et d’amoureux du jeu d’aventure où l’on pointe et clique, il semblait tout naturel que leur premier titre commercial soit du même tonneau. Et ça n’a pas raté ! Une campagne de crowdfunding réussie plus tard, voilà qu’ils accouchent de Cognition, un thriller mature et réaliste nous plongeant dans l’univers d’Erica Reed, une jeune agente du FBI spécialisée dans la traque des tueurs en série qui polluent la ville de Boston.

Quatre épisodes composent cette (première?) saison de Cognition dont la réalisation a bénéficié de l’aide de Jane Jensen en tant que consultante sur l’histoire, plus connue pour avoir créé les Gabriel Knight, autre nom célèbre du jeu d’aventure. Sa présence est forcément un bon point pour tous les connaisseurs du genre et une caution de qualité. D’ailleurs, on ne s’y trompera pas, Erica n’étant pas qu’un simple agent fédéral, mais aussi une psion, une personne dotée de pouvoirs cognitifs, et plus exactement d’un don se rapprochant de la psychométrie, une capacité permettant de lire les mémoires passées laissées sur certains êtres humains ou objets. Cela nous rappellera à notre bon souvenir ce cher Gabriel qui aimait aussi flirter avec le surnaturel. Maintenant, il reste à voir si cela suffira à Cognition pour se démarquer.

Episode premier, The Hangman

Dans ce qui sert de prologue, on suit Erica qui va se voir confrontée à un criminel, le tueur de Cain, qu’elle poursuit depuis longtemps. Cette enflure de la pire espèce a un mode opératoire bien précis : il enlève des frère et sœur jumeaux afin de les faire participer à un petit jeu macabre dont l’issue a toujours été jusqu’à ce jour fatale pour les deux victimes. Mais cette nuit-là, les choses sont différentes, car c’est le frère d’Erica qui a été enlevé. La voilà donc obligée de se livrer aux machinations sordides de ce maniaque…

Ce départ plutôt abrupt dans l’univers de Cognition va surtout servir de tutoriel au joueur qui pourra ainsi se familiariser avec son gameplay qui est à peu de choses près le même que pour n’importe quel jeu d’aventure. On clique un peu partout dans l’espoir d’activer quelque chose, de trouver des items qu’il sera ensuite possible de manipuler ou d’associer avec un autre dans le but de résoudre un puzzle ou bien pour débloquer une ligne de dialogue. Classique. On soulignera également la présence d’un bouton dans l’interface permettant de faire ressortir à l’écran tout ce qui peut être interactif. Ça facilite le travail de recherche et évitera la frustration à ceux qui pouvaient trouver ces tâtonnements propre au genre ennuyeux. On précisera que l’utilisation de cette option n’est pas obligatoire et reste à la discrétion du joueur. Vous vous trouverez aussi en possession d’un téléphone portable qui vous offrira la possibilité de faire des recherches sur le web, par exemple, ou de contacter le père d’Erica si vous êtes bloqué et avez besoin d’un peu d’aide.

Ce jeu repose donc sur le trio habituel : dialogues, énigmes et observation. Cependant, les pouvoirs psychiques d’Erica viendront apporter un peu de fraîcheur. Cliquez sur la sphère se trouvant en bas de votre écran et vous passez en mode cognitif. Ainsi vous apparaîtront entourés d’une espèce d’aura tout ce dont vous pourrez lire une mémoire passée que cela soit les derniers moments d’une victime ou bien un indice pour une énigme.

L’histoire se poursuit ensuite trois ans plus tard sur le cas d’un homme qui a été pendu. Bien moins gore mais tout aussi glauque que le prologue, force est de reconnaître que l’intensité du début n’est plus vraiment là. Le jeu se trouve à son avantage dans les moments d’enquête, mais beaucoup plus faible quand il essaye de dépeindre le quotidien d’Erica et de ses collègues. Cela donne un rythme pas toujours maîtrisé avec des creux, d’autant plus quand les personnages secondaires sont superficiels, que cela soit Madison Davies, votre chef caractérielle et butée, Sully, le prétendant amoureux, Terence, l’expert scientifique et geek, Gallagher, la froide et rigide médecin-légiste, ou encore John McCoy, votre coéquipier, pensant plus à manger des donuts qu’à venir vous aider. Difficile de faire plus cliché que cela. C’est d’autant plus énervant qu’Erica, et plus encore dans les derniers épisodes, se révèle peu à peu un personnage profond aux émotions plus complexes qu’il n’y paraît, et certainement pas la caricature de l’héroïne que l’on a l’habitude de voir. Le déséquilibre dans le traitement des personnages est dommage.

Vous ferez aussi la connaissance de Rose, une sorte de voyante que John vous recommande, Erica éprouvant quelques difficultés à maîtriser ses visions depuis la fameuse nuit du début. Elle lui sera d’un grand secours pour y remédier et mieux comprendre les gens comme elle, les psions. Rose sera en quelque sorte un guide spirituel et un moyen pour Erica de débloquer de nouveaux pouvoirs en plus de celui qu’elle possède déjà. Elle apprendra ainsi le pouvoir de projection où elle devra sélectionner trois objets dans la pièce où elle se trouve pour ainsi faire apparaître une personne ou autre sous une forme spectrale et accéder ainsi à de nouvelles informations. Cependant, ces objets devront avoir un lien en commun pour que cela fonctionne. L’autre pouvoir que l’on apprend est celui de la régression et peut-être le plus amusant. En l’utilisant sur une personne, il vous permettra d’accéder à une de ses mémoires fragmentées. Il faudra alors la questionner sur les différents fragments de cette mémoire, voir faire des recherches sur le web à l’aide de votre portable, histoire de remplir les blancs et ainsi accéder à la mémoire complète.

Globalement, cet épisode s’en sort plutôt bien. Il y a des problèmes de rythme évidents, mais le boulot est fait quand il s’agit d’installer une ambiance, un univers et ses protagonistes. On peut regretter malheureusement que nos comparses soient si peu étoffés les rendant anecdotiques. Il en va de même pour les énigmes, parfois amusantes, d’autres fois absurdes et fatigantes, comme celle où il faut trouver de quoi satisfaire l’appétit d’un témoin créant ainsi de nombreux aller-retours fastidieux. Il ne reste plus que la fin où les questions posées ne trouvent pas leurs réponses. Espérant que l’épisode deux mettra le pied à l’étrier et améliorera ce qu’il y a à améliorer.

Episode deux, The Wise Monkey

L’histoire reprend là où elle s’était arrêtée dans The Hangman, sauf que cette fois, c’est personnel. Sully, votre collègue, a été enlevé sous vos yeux dans les locaux du FBI. Plus motivée que jamais, Erica part à sa recherche. L’auteur des faits est le Wise Monkey, qui est un psychopathe de plus qui a pour habitude malsaine d’enlever à ses victimes yeux, langues et/ou oreilles. Beaucoup plus gore que le cas précédent, la tension monte également d’un coup, mais peine par moment à se maintenir. En effet, il est assez incompréhensible qu’Erica semble être un peu la seule à se bouger pour retrouver Sully, surtout quand on voit ce bon vieux John se vautrer dans son siège de bureau et ne pas chercher à vous aider.

C’est ce qu’il y a d’énervant par moment alors que Cognition est capable du meilleur. Le Wise Monkey est une affaire sordide qui développe habilement tout un contexte derrière les actions du malade que l’on poursuit. C’est glauque et même gore par moment, et la relation entre Sully et Erica prend une toute autre dimension et donne l’occasion à cette dernière de réfléchir sur son attitude de ces dernières années. Il est aussi intéressant de voir comment Phoenix Online arrive à imbriquer plusieurs intrigues les unes sur les autres avec une certaine habileté. Dans tout ça, Cognition est très bon. J’ai pris beaucoup de plaisir à résoudre les énigmes de cet épisode. Elles ne sont pas excessivement dures, mais restent stimulantes. Le nouveau pouvoir que Rose vous apprend, la synergie, qui fonctionne en combinant plusieurs objets de l’inventaire pour ainsi débloquer une mémoire, et une addition bienvenue enrichissant un peu plus le gameplay.

The Wise Monkey corrige certains défauts sans pour autant rester constant tout le long. Ils restent des personnages secondaires un peu trop caricaturaux et ne collant pas toujours avec le ton réaliste qui dominait pourtant jusque là. Plus court, il se termine en trois ou quatre heures là où The Hangman se finissait en 5 à 6 heures. Il ne démérite pas et fait le job comme dirait l’autre. Malgré cela, la sauce commence à monter, et le joueur à devenir accroc.

Episode trois, The Oracle

On se rapproche doucement de la fin dans ce qui semble être sans doute l’épisode le plus réussi des quatre ! Il s’agira d’en apprendre plus sur l’oracle qui vous avez renseigné dans les affaires précédentes par sms et dont on ne sait finalement pas s’il s’agit d’un ami ou d’un ennemi. L’histoire prend cette fois-ci place quasiment dans un seul et unique lieu lui conférant des allures de pièce de théâtre. Un second personnage y prendra également une importance toute particulière et mettra le passé, le présent, voire même le futur, en parallèle. Le lien avec The Wise Monkey est évident, et un schéma d’ensemble commence à se mettre en place.

Je vais m’arrêter là et ne pas m’étendre plus sur l’intrigue, ne voulant pas faire l’impair d’en dire trop. Je pourrai par contre m’attarder sur le ressenti. Si j’ai eu à me plaindre auparavant de certains personnages un peu trop creux, superficiels, ce n’est pas le cas ici. L’écriture y est plus subtile et donne un nouvel aspect aux choses. On s’éloigne peu à peu du visage simpliste et manichéen du début pour se tourner vers quelque chose de plus nuancé, de gris. Dans ce jeu de faux semblants des révélations importantes seront faites et des masques tomberont.

Il y a assez peu de renouveau dans le gameplay qui sera l’occasion de mettre à exécution tout ce que l’on aura appris jusque là, plus exactement en ce qui concerne l’utilisation des pouvoirs d’Erica qui seront régulièrement mis à contribution et constitueront même le point central dans la résolution des énigmes. Et pour vous éviter de retourner sur votre lieu de travail dès que vous aurez besoin de faire des recherches, Terence aura l’immense gentillesse de vous les faire parvenir sur votre téléphone. Il y a bien pourtant un ajout crucial dans l’utilisation des pouvoirs d’Erica, mais encore une fois, ne voulant pas gâcher le plaisir de la découverte, je me contenterai de dire que cela apporte une nouvelle façon plutôt originale d’aborder la narration dans un jeu d’aventure.

Voilà donc ce que l’on peut considérer comme le sommet de l’intrigue, un peu comme si les deux premiers épisodes n’avaient existé que pour celui-ci. C’est aussi le premier à ne pouvoir vivre indépendamment des autres. The Hangman et The Wise Monkey pouvaient en quelque sorte se suffire à eux-mêmes, alors que The Oracle ne peut le faire et trouve tout son intérêt et son sens dans la combinaison des trois, et du final à venir.

Episode quatre, The Cain Killer

Le voile du mystère ayant été levé, il est temps pour Erica de faire la catharsis de son passé et de mettre un terme aux exactions du tueur de Cain. Les puzzles s’alignent les uns derrière les autres et bien qu’intéressants, ils sont loin d’être insurmontables. Dans ce dernier épisode, on ne s’embête plus à enquêter. Après un rapide passage trois ans en arrière, nous donnant l’occasion de voir les événements passés sous un nouvel angle, on retourne au temps présent afin d’en défaire avec notre Némésis. Juste avant ça, une dernière incursion chez Rose sera l’occasion d’en apprendre un peu plus sur elle et les psions.

Relativement court et beaucoup plus orienté action, autant qu’un point and click peut l’être, c’est aussi le moment où l’on déballe ses émotions. Le final est d’ailleurs plutôt épique et touchant à la fois. Un peu décevant car on ne poursuit plus une enquête, mais logique du point de vue de l’histoire, la série se conclut de la meilleure manière possible. Il est juste un peu dommage qu’il ait fallu attendre la fin pour qu’un peu de profondeur soit donnée à certaines des personnages secondaires.

Et la technique dans tout ça ?

Malgré toutes ses bonnes intentions, Cognition n’est pas parfait. Très loin de là. Le principal reproche qui puisse lui être fait porte sur sa réalisation à la finition plus que douteuse, spécialement dans le premier épisode. Dans ce dernier, de nombreux bugs énervants sont présents bien qu’ils ne nous empêchent pas de progresser. Mais voir son personnage traverser un mur, s’asseoir à côté de sa chaise, ou bien se figer sur place lors de certaines actions impliquant l’utilisation d’un objet de l’inventaire, auront de quoi énerver le plus patient des joueurs. Le problème est que cela rend certaines situations, et les dialogues qui vont avec, ridicules. Du coup, la crédibilité de l’univers du jeu en prend un coup et il y a un risque que le joueur ne soit plus immergé. Heureusement, certains de ses bugs parmi les plus honteux disparaissent au fil des épisodes, mais subsistent toujours quelques uns comme des collisions fantaisistes.

Voilà pour les défauts qui auraient gagné et gagnent toujours à être corrigé, ce qui doit être largement faisable. Pour ce qui est à venir, il sera malheureusement impossible d’en attendre plus et il vous faudra vous demander si c’est un problème pour vous ou pas. Je m’explique. Comme beaucoup de jeu d’aventure aujourd’hui, Cognition a laissé tomber la 2D traditionnelle pour se tourner vers un mix mélangeant décors en 2D et personnages en 3D. On peut comprendre que la 3D offre l’avantage d’une animation sans doute plus rapide, facile et au final moins coûteuse à réaliser. Quand cela est fait correctement, ça peut être très beau à voir. Hélas, ça n’est pas vraiment le cas ici. Les personnages bénéficient d’un rendu en cell shading, qui colle à l’aspect comic book très certainement voulu, mais leur modélisation reste assez sommaire. Là encore, on pourrait faire l’impasse si seulement leurs animations étaient nettement moins rigides. Voir se déplacer Erica est une véritable souffrance tant sa démarche est tout sauf naturelle. Et il en est de même quand elle manipule un objet ou interagit avec quelqu’un d’autre. Je passerai vite fait sur les expressions faciales qui ne font malheureusement pas mieux, spécialement quand les pupilles des protagonistes ont la fâcheuse tendance à disparaître derrière la paupière du haut. Il y a bien une amélioration générale sur la fin et certains de ses problèmes d’animation ont été résolus, mais ça n’est pas non plus extraordinaire. Un  »peut mieux faire » est de rigueur.

Alors peut-être que les décors arrivent à mieux s’en sortir, se dira-t-on ? Et bien oui et non. Cela reste subjectif, mais j’aime à penser que j’ai suffisamment vu de beaux décors pour en reconnaître un. Là encore, et c’est une tendance dans Cognition, plus on se rapproche de la fin, et plus tout va en s’améliorant. Le style est particulier. Plutôt à tendance réaliste pour servir son propos, Cognition bénéficie de lieux qui semble avoir été peint à la main, comme à l’ancienne, mais avec un rendu qui fera plus penser par moment à de l’artwork qu’à un dessin bien fini. Certaines scènes cinématiques sont réalisées à l’aide de dessins fixes dessinés à la main dans un découpage typé comic book. Mais là encore, le résultat varie d’un coup à l’autre. Je ne peux m’empêcher de trouver certains de ces dessins bâclés. Peut-être est-ce volontaire, mais impossible en ce qui me concerne de le savoir. En l’état, je trouve toute la partie 2D très inconstante. Certains décors sont très soignés et détailles tandis que d’autres sont vides et mal finis. Dommage.

La partie sonore par contre est sans conteste le point fort de ce jeu. Le doublage d’Erica par Raleigh Holmes est plus que convaincant. Elle arrive à donner vie à son personnage en lui conférant chaleur et force à travers sa voix, même si l’animation de sa version en 3D ne rend pas toujours justice à son travail. Dans son ensemble, Cognition bénéficie d’un très bon casting vocal. D’autres acteurs arrivent à s’imposer bien qu’Erica soit le centre de toute l’attention. On regrettera seulement quelques lignes de dialogues pas toujours en adéquation avec le ton de départ se voulant sérieux, quand celle-ci ne sonnent pas creuses.

La musique d’Austin Haynes réussit pour sa part à installer une ambiance bien à elle, notamment avec de magnifiques morceaux au piano, soulignant avec délicatesse les passages les plus tristes, ou au contraire avec plus d’intensité les quelques scènes d’action. Le morceau de fin est signé par contre par le groupe des Scarlet Furies, dont fait justement partie Raleigh Holmes, et est une ballade rock très efficace qui pourrait assez facilement vous trotter dans la tête.

Epilogue

Cognition : An Erica Reed Thriller est rempli de défauts. Impossible de pardonner les bugs honteux qui parcours la finition plutôt moyenne de ce jeu, mais sur le plan de son esthétique, on pourra mettre ses petites imperfections sur le compte d’une équipe encore jeune et pas forcément rodée ni dotée de très gros moyens. Là dessus, d’autres productions comme celles de Daedalic, Telltales ou Pendulo ont fait bien mieux, mais sans doute avec de plus gros budgets.

On reconnaîtra à Cognition qu’il aura su s’améliorer sur cet aspect à chaque nouvel épisode. Les décors sont plus fins, les personnages mieux animés, et les bugs bien moins nombreux sur la fin. Si l’on est capable de faire l’impasse là dessus, alors ce jeu est capable d’être généreux. Pris dans son ensemble, c’est une aventure très réussie qui vous attend, une histoire prenante, une héroïne charismatique et des énigmes logiques et fun bien que pas toujours très difficiles.

Je met désormais mon masque de la subjectivité car ce que je vais dire là est important, et c’est mon avis le plus personnel. Oui, tous les défauts que j’ai cité précédemment sont là et ils m’ont par moment agacé. Cela ne m’a pas empêché d’avaler chaque épisode avec un appétit vorace. Je n’avais alors qu’une seule envie et c’était d’en connaître la suite. J’ai été littéralement happé par l’intrigue et me suis attaché à certains de ses acteurs. J’ai même versé ma larme une fois arrivé au dénouement. Il y aura eu beaucoup de tristesse et de souffrance pour notre héroïne dans ces quelques vingtaine d’heures de jeu où l’on a pu la voir évoluer. Ce fut une expérience très agréable et passionnante, et ce fut difficile en ce qui me concerne de m’arrêter là.

Je n’ai plus qu’un seul souhait et celui-ci serait qu’il y ait une suite, car l’envie de repartir en enquête avec Erica est là toujours présente. Quelque soit la décision de Phoenix Online, que cela soit de continuer ses aventures ou bien de partir sur un tout autre projet, je n’ai qu’une seule attente, et c’est celle de voir ce qu’ils nous préparent à l’avenir.

* Attention : le jeu est entièrement en Anglais (avec sous-titres) !

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