Zigfrak

Dans l’espace, personne ne vous entendra crier. Pour la seule bonne raison que vous y êtes seul contre tous et que le développeur de Zigfrak vous en veut personnellement. En échange, il vous propose du loot, beaucoup de loot, plein de loot !

Un MMO tout seul…

Un vaisseau, un joueur, une vue externe et des commandes simples : le clic droit maintenu pour avancer, le clic gauche maintenu pour tourner. Tout le reste est en raccourcis ou dans une barre d’action rapidement pleine d’options originales. Dans l’espace, vous démarrez sur un point spécifique comportant une station sur laquelle vous pouvez vous arrimer. Cela vous permet de prendre quelques missions. S’en suit alors une téléportation, un « Jump », vers le système que vous voulez en le sélectionnant sur la grande carte de la galaxie de Zigfrak. Vous y trouverez là aussi des stations, des missions et de l’action…
En plus de devoir gérer ce que vous possédez dans votre inventaire, de pouvoir changer d’arme, de bouclier et tout votre équipement, vous devrez aussi et surtout vous battre. Le jeu n’a pratiquement aucun intérêt en terme d’exploration puisque chaque zone se suit et se ressemble d’un point de vue des objectifs mais vos premières batailles vous feront découvrir le principal attrait de Zigfrak : le loot.
Et du loot, vous en aurez ! Ciblés en rouge par de petites flèches et facilement explosés puisque vous possédez des lasers et des missiles assez guidés du moment que vous tirez dans leur direction, les ennemis lâchent ensuite pas mal de loot allant du simple bonus d’armes, de vitesse ou de défense, a de vrais morceaux de vaisseaux vous permettant d’améliorer le votre. Les objets de plusieurs couleurs (pour chaque type) éclatent dans l’espace et c’est à vous d’aller les rechercher, souvent avec votre rayon tracteur servant aussi lors de missions de récupération.

Un bel espace de jeu

Plus vous effectuez de missions, plus vous affrontez d’ennemis et plus vous grimpez en expérience. S’ensuit la possibilité d’obtenir de meilleurs vaisseaux, des missions plus difficiles et d’arriver au but ultime : pacifier entièrement la grande carte du jeu. C’est très répétitif, c’est une certitude, mais c’est aussi assez amusant si on aime la progression simple et le loot de qualité. Zigfrak possède bien un scénario, bien écrit, mais il reste en fond de directives de missions qu’on ne lit rapidement plus tant elles manquent d’intérêt. Pas grave : le fun est bel et bien présent, c’est le principal !
Zigfrak est beau. Pas révolutionnaire techniquement, le jeu propose des environnements assez splendides et très différents d’un système à un autre. On retrouve les styles, les filtres, le level-design d’autres systèmes mais les couleurs changent très souvent, ce qui rend l’exploration moins redondante. Surtout, le jeu tourne même sur un PC de basse configuration et reste tout aussi beau (mais vide, certes) ce qui est un très bon point.
A qui se destine Zigfrak ? Aux amoureux de loot et à ceux qui veulent du shoot spatial simple, sans aucune prise de tête. Son problème, c’est qu’il ressemble énormément à un jeu destiné à des parties multijoueurs mais reste bloqué sur du solo ou on se sent bien seul. Zigfrak a tout d’un bon jeu multijoueur en coopération, en équipe, en affrontements entre guildes, mais n’a pas eu cette ambition malgré son moteur facile d’accès et ses bonnes idées. C’est vraiment dommage !

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