Cypress Inheritance : The Beginning

Quand on l’a vu débarquer sur Steam, on n’y croyait pas forcément mais au moins on voulait en parler. Parce que même derrière un mauvais jeu, il y a de l’idée, peut-être même de l’innovation. Alors sans a-priori, on s’est lancé à l’aventure (sous forme d’épisodes à venir prochainement) pour rapidement maudire cet optimisme ici très mal placé !

L’aventure incompréhensible

Vous jouez une héroïne d’une lignée très spéciale qui vous permet d’activer des machines et d’évoluer dans un monde libre que je ne vous spoilerais pas. D’abord parce que c’est peut-être le seul intérêt du jeu (son script), mais aussi parce que je m’y suis ennuyé comme jamais auparavant. Néanmoins, d’un point de vue de la risibilité du tout, c’était on ne peut plus délectable. Car voyez-vous, Cypress Inheritance n’est pas un jeu réellement terminé malgré ce qu’en dit son créateur.
En vue à la première personne (contrairement à ce que vous font croire les screens officiels), vous avancez par petits pas peu crédibles. Le but est de voyager dans un monde prétendu libre ou vous devez éviter des ennemis aux lasers paralysants. Si vous vous faites attraper, vous êtes enfermé dans un sous-sol labyrinthique des plus ennuyants et répétitifs. Vous trouverez rapidement une arme pour « taser » vous aussi vos ennemis, mais ceux-ci sont très puissants : ils voient tout, vous ne pouvez pas vous infiltrer malgré toutes les commandes qui vous poussent à le faire (vous baisser, éviter une certaine zone de vigilance, etc).
L’intelligence artificielle est majestueuse de bêtise. Tantôt stupide, tantôt omnisciente, elle rend la progression pratiquement impossible pour tout joueur normalement constitué. Tout cela dans un jeu à la finition très bancale.

L’amateurisme indéfendable

Nous testons très souvent des jeux amateurs, de petits jeux, des ambitieux mais bancals projets et à chaque fois, on essaie d’en tirer quelque chose d’intéressant à dire, sans vouloir faire du mal au développeur. Mais là, c’est tout simplement impossible ! Que ce soit les lentes phases à pied, la visée terrible au pistolet, les différents interrupteurs qui s’actionnent plus ou moins bien (il faut passer dessus pour ouvrir des casiers et autres portes mais du coup, il faut faire attention à chacun de vos mouvements) ou encore l’incroyable et très drôle virée en Quad pratiquement injouable et aux animations sublimes (dans le sens ironique du terme), tout est à oublier.
Et pourtant il y a une histoire. Et pourtant il y a la volonté de faire quelque chose de tout cela. Mais rien n’y fait, rien ne tient la route, tout est raté et décevant. Impossible alors de défendre ce jeu si ce n’est en disant à son développeur de persévérer, de continuer à essayer. De là à comprendre l’intérêt de le voir sortir sur Steam, c’est déjà plus compliqué. Le Greenlight de Steam a ses failles et on s’en rend compte de plus en plus chaque jour de nouvelles sorties venu…

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