Mechanic Escape

« Ne regardez plus la télé, jouez-la ! ». C’est avec ce slogan que les français de Slak Games présentent Mechanic Escape, leur nouveau jeu. Dans ce die & retry assez corsé, prenez le contrôle de Mech la petite télévision et partez libérer ses compagnons, capturés par d’ignobles machines.

Contrôles simplistes mais pièges vicieux

Quatre touches suffisent à faire évoluer votre avatar dans les niveaux. Les développeurs ont fait le choix de ne pas utiliser autre chose que les touches de direction pour que Mech soit facilement contrôlable au clavier ou à la manette. Pour ne pas rendre le gameplay trop pauvre, il a tout de même la possibilité d’effectuer un double-saut, de rebondir et se laisser glisser sur les murs et des barres métalliques. Le jeu se compose de 80 niveaux répartis en quatre environnements différents. La difficulté monte petit à petit et si dans les premiers niveaux vous n’aurez qu’à sauter de plate-forme en plate-forme en esquivant quelques scies circulaires, les derniers vous demanderont d’enchaîner de nombreuses actions de façon très précise et dans des timings très serrés.

Lianes, trampolines, tapis roulants, plate-formes qui s’effacent, canons vous propulsant dans les airs tels les barils de Donkey Kong, le jeu se complexifie tout au long de l’aventure. Même s’il n’y a rien de réellement nouveau, il faut bien avouer que les recettes qui fonctionnent sont reprises ici à merveille et s’intègrent parfaitement à l’univers du jeu. Pour corser le tout, si le chrono présent en permanence à l’écran ne vous motive pas assez pour traverser les tableaux à toute allure, plusieurs fois par niveau un « boss » vous poursuivra pendant un « court » instant pour essayer de vous attraper. Missiles à tête chercheuse, laser, auto-destruction, ils ne reculeront devant rien pour vous anéantir et le bruitage de rythme cardiaque qui s’accélère juste avant leur apparition devrait vous stresser instantanément.

Mourir, recommencer, aller plus loin, mourir…

Le jeu utilise pleinement les mécanismes de die & retry. Il sera en effet rare de terminer un tableau au premier essai. Champs électriques, mines, souffleries, vous devrez connaître les niveaux par cœur pour évoluer entre les nombreux pièges présents. Fort heureusement, le personnage répond bien (malgré des sauts un peu flottants auxquels il faudra vous habituer) et chaque essai vous permettra d’aller un peu plus loin que le précédent. Il n’y a pas de points de passage, mais les niveaux sont assez courts et vous ne devriez jamais rester bloqué trop longtemps.

Comptez environ 4h pour finir le jeu en ligne droite, auxquelles vous pourrez en ajouter quelques unes pour avoir les 100%. Vous devrez pour cela collecter dans chaque stage 5 grosses télévisions ainsi que 50 plus petites. Un bon challenge pour tous les amoureux du genre car certaines sont un peu cachées et difficilement récupérables, surtout lorsque vous êtes poursuivi par une machine programmée pour vous éliminer ! Collecter les grosses vous permettra également de débloquer les trois apparences alternatives de votre héros.

Mechanic Escape est vraiment joli. La 2D est bien maîtrisée, dotée de couleurs vives et d’animations rigolotes (il n’y a qu’à regarder les mimiques de votre personnage pour s’en persuader). Les environnements sont assez variés et on prendra plaisir à les parcourir pour découvrir les nouveaux pièges.

Un die & retry efficace

Au final, Mechanic Escape remplit parfaitement son cahier des charges. Nombreux niveaux, difficulté bien dosée et jamais frustrante, jolis graphismes, bonne musique et pour couronner le tout un prix plutôt sympathique de 5€. C’est vraiment dommage que rien ne nous surprenne vraiment et qu’aucun passage ne reste réellement dans les mémoires, il manque un petit coup de génie qui aurait pu rendre le titre absolument indispensable. Cela dit, ces défauts se laissent facilement oublier et tout amateur de die & retry devrait passer du bon temps dessus.

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