Ascendant

Dieux et demi-dieux se réunissent dans ce mélange de mythologie et de couleurs criardes, pour le premier jeu d’Hapa Games. Ascendant débarque sans prévenir avec de belles idées et mélange plusieurs gameplay connus. Du Metroid, du Castlevania… Mais aussi du Smash Bros et du Rogue Like.

L’envoyé des demi-dieux

En 2.5D, vous contrôlez un étrange personnage possédant plusieurs attaques : une simple, qui vous permet cependant d’enchaîner des combos, mais aussi une puissante. L’attaque magique génère des projectiles pouvant être envoyés à gauche ou à droite de l’écran, en nombre limité par votre barre de mana (qui se régénère toute seule quand on ne l’utilise pas). Le but du jeu est alors de frapper de l’ennemi et de se rendre de salle en salle pour atteindre un Boss, seul chemin d’accès vers le niveau suivant.
Vous évoluez par saisons dans un niveau composé d’une dizaine de salles grand maximum, entièrement générées aléatoirement. Celle-ci peuvent contenir des ennemis qui, une fois tous battus, vous offrent un coffre avec un objet aléatoire à l’intérieur. Mais quelquefois, les salles seront spéciales et vous permettront de débloquer une nouvelle arme, un nouveau pouvoir ou bien de dépenser vos points dans de nouvelles magies à débloquer. A de rares occasions vous aurez même le droit à des salles piégées vous demandant de relever un défi plus corsé : vous battre contre une nuée d’ennemis ou encore avec un malus de rapidité.
Tout cela ressemble à du Castlevania ou du Metroid avec du Rogue-Like pour les armes et les salles aléatoires, mais il faut aussi lui ajouter une autre idée de gameplay qui sort de l’ordinaire : ses bastons à la Smash Bros. Quand vous frappez un ennemi, il apparaît rapidement avec un liseré jaune autour de lui. Quand c’est le cas et en le frappant avec l’attaque puissante, vous l’envoyer voltiger dans le niveau. Tous les chocs, les retombées, tuent vos ennemis. Pareil pour les pièges et autres pics qui embrocheront vos ennemis à leur rencontre. Cela donne un peu de stratégie aux combats.

Melting-pot de gameplay

Le mélange des styles de jeu fonctionne plutôt bien et rend Ascendant amusant les premières heures. Les Boss sont ingénieux (mais très faciles) puisqu’ils sont la plupart du temps à affronter en leur lançant leurs sbires sur la figure. Au delà de cette idée, par contre, Ascendant se révèle vite répétitif. Pas grave : son univers coloré, ses musiques de qualité et son aléatoire de tous les instants font une aventure hors du commun, plutôt plaisante à découvrir. Le problème c’est qu’elle ne tiendra pas plus d’une demi-dizaine d’heures tant, en ce laps de temps, vous aurez plus ou moins découvert la plupart des objets, des niveaux, des monstres, inventés par les développeurs.
Ascendant est un « petit » jeu qui aurait mérité plus d’ampleur. En lui ajoutant du contenu, en proposant des niveaux plus originaux les uns des autres, en offrant la possibilité de garder un peu de ces trouvailles une fois le Game Over affiché, alors peut-être qu’Ascendant aurait été un grand titre. Car oui, si vous mourrez, vous perdez tout. Il y a bien une sorte d’encyclopédie recueillant tous les objets que vous avez déniché et vous pouvez aussi débloquer de nouveaux personnages pour commencer la partie une fois quelques victoires enchaînées, mais une nouvelle partie est toujours une remise à zéro assez déprimante.
On retient tout de même un jeu sympathique et loin d’être ennuyant, jouable en coopération locale (un pur bonheur, bien qu’un peu fouillis) et proposant d’originales idées (comme la présence d’objets à « sertir » sur son personnage qui changent de capacités passives en fonction de sa place, sur l’arme ou sur le corps). Bref, Ascendant, c’est un beau petit passe-temps. Il faut juste éviter d’imaginer a quoi il aurait pus ressembler avant davantage de temps de développement et d’idées.

0 réflexion au sujet de « Ascendant »

  1. Je n’ai personnellement vraiment pas accroché à ce jeu. Tout d’abord j’ai du mal avec son esthétique qui manque de goût de mon de vue, mais surtout de cohérence graphique. C’est trop fouillis, trop fluo. Le système de combat m’est apparu peu engageant et passionnant. Bref, à la vue du test, j’essayerai de le creuser un peu plus, mais en une ou deux heures, je n’ai pas vraiment trouvé la motivation d’aller plus loin.

    Répondre

Laisser un commentaire