Proxy Blade Zero

Greenlight a ses bons et ses mauvais côtés mais une chose est sure : il permet la mise en avant de jeux pas du tout capables de se vendre même en quelques screenshots. Proxy Blade Zero a tout du « jeu bourrin de base » avec des inspirations japonaises du coup, tant qu’on n’y a pas joué, il n’y a rien à en dire…

En repensant à Shogo

Vous êtes Fenrir, un Guardian Proxy Blade, combattant les armées du roi Anima. Pour le scénario, il faudra surtout aller sur le site officiel pour en tirer quelque chose : ici, on se bastonne avant tout. Vue de dos, à la troisième personne, vous contrôlez votre mécha/humain armé d’une épée et prêt à découper tout ce qui bouge. Sur le dos : deux réacteurs, permettant de booster et de réaliser quelques esquives bien senties. Et vous voilà partis pour des niveaux qui enchaînent les affrontements en arènes et en couloirs.
Le level-design n’est clairement pas inspiré, c’est le moins que l’on puisse dire. Les développeurs de Proxy Blade Zero voulaient leur jeu de sabre futuriste, ils l’ont fait. Seul problème : c’est vide, beaucoup trop d’ailleurs, au point que le jeu répète des blocs entiers de niveaux comme si de rien n’était. Résultat, on a quelquefois l’impression d’être « déjà passé par là » alors que non…

« Mechaniques » de jeu

Le but du jeu est purement la survie à travers les quelques stages proposés. Disponible en plusieurs modes de difficulté (le dernier étant vraiment abusif), Proxy Blade Zero reste un défouloir honnête mais totalement mis de coté par la horde de jeux du même genre qui font mieux et plus long. Mais son principal problème, c’est clairement son gros déséquilibre entre vous et les ennemis. Les parades sont hasardeuses, les caméras se positionnent mal et par conséquent, il n’est pas bien simple d’utiliser l’esquive. Pour les attaques, on se rend vite compte que certains combos à base de « charge » (une jauge spéciale permettant des attaques plus fortes) sont prioritaires au combat mais qu’ils manquent clairement de justesse en termes de réalisation.
Du coup, les ennemis nous frappent trop facilement, on ne peut pas en placer une ! On en revient à claquer les plus faibles attaques pour comboter lentement mais tranquillement. Frustrant et dommage, tant le principe de combos avait l’air alléchant, Proxy Blade Zero perd surtout ici sa principale qualité potentielle : un gameplay fun. Il n’en sera finalement rien et on ne découvrira ce titre que par hasard, une petite heure, sans vraiment y revenir ensuite. Comme c’est le cas pour beaucoup trop de jeux sortis sur Greenlight.

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