Etherlords

Je vous parlais fin Aout de mon addiction lors de la Gamescom en jouant au dernier jeu de Nival. Mais pour bien tester un free to play il faut plus de 2 heure de jeu et surtout observer l’intérêt dans le temps. Voyons maintenant ce que donne le jeu après plus d’un mois…

Un petit goût de Hearthstone.

Dans Etherlords vous incarnez une sorte de Dieu chargé de reconstruire un monde sombrant dans l’abîme. Pour accomplir votre tâche : un mode, dans lequel il faudra compléter des maps avec des parcelles représentant divers environnement à la façon d’un puzzle. Pour gagner de précieuses parcelles le joueur passera en mode combat, puis une fois assez de territoire libérés de nouveaux monstres se joindront à vous. De quoi agrandir votre armée mais surtout la faire évoluer. Le jeu rassemble donc 2 types de gameplay : l’aspect combat et l’aspect « puzzle / gestion ». Le tout enrobé d’un univers Heroic-Fantasy… Voilà qui rappelle quelque peu Hearthstone, mais voyons en détail les différents aspects.

Abordons en premier lieu l’aspect puzzle, se sous divisant lui-même en plusieurs sections. Face à une carte en vue isométrique se présente à vous un monde incomplet, constitué de différents espaces (forêt, montagne, lac) et dont il manque des parcelles. Vous disposez des pièces à utiliser une par une pour combler ces espaces, à vous de trouver le meilleur emplacement afin de créer de grandes étendues. Vous ne disposez que de 30 pièces par map (en moyenne) et devez atteindre divers objectifs tels que construire 3 forêts ou bien un lac d’au moins 12 cases. Ajoutez à cela que plus vos sections seront grandes et plus la récompense sera élevée. Car pour chaque monde reconstitué vous débloquerez de nouveaux monstres qui vous serviront au combat ou à être fusionnés… Ce qui nous mène au second point.

Votre armée composée de créatures de 3 types ne peux évoluer via de l’expérience. En effet pil n’y a pas de points d’XP ni d’objectifs pour monter en niveau non plus. Vous êtes un Dieu, par conséquent rien de tel qu’un petit sacrifice pour rendre les peuples vous adorant plus forts. Car c’est par un système de sacrifices, ou plutôt de fusion, que le jeu fonctionne. Prenez l’une de vos créatures niveau 3 et sacrifier lui jusqu’à 4 autres de niveau 1 et vous voilà à présent niveau 5. Plusieurs paramètres sont pris en compte lors de la fusion : le type de la créature, son niveau et si vous en sélectionnez plusieurs identiques un autre bonus s’ajoute. Bref on peut passer une bonne heure rien qu’à faire cela sans s’en rendre compte et c’est passionnant.

Des combats avec un doigt dans le nez

C’est avec une bonne armée en poche (si vous ranger votre iPhone/iPad dans votre poche bien sûr) que vous partirez affronter d’autres adversaires, que ceux-ci soit des IA ou d’autres joueurs du monde. Pas de mode online à proprement parler mais le jeu vous connectera lors de vos combats à d’autres joueurs recherchant aussi de précieuses pièces de puzzle. Rassurez-vous chacun des joueurs ne peux perdre ses pièces même lors d’une défaite. Si aucun joueur n’est disponible le jeu générera une IA bien moins redoutable qu’un véritable humain, sauf dans le cas de certains boss que vous pourrez rencontrer en libérant certains mondes.

Les combats en eux même sont assez simples : 3 créatures de votre choix peuvent en affronter 3 adverses. Les combats se résolvent eux même pendant le chargement d’une barre de temps. Lorsque celle-ci est pleine vous sélectionnez l’action de l’un de vos 3 montres, puis le cycle recommence. Les capacités peuvent être de l’ordre de l’attaque multiple, la régénération de vie ou la création de bouclier, de quoi vous construire une réelle stratégie. D’autres fonctions viennent s’ajouter par la suite, comme par exemple l’apparition d’insignes au sol lors de certains tours. Si l’une de vos créatures du type correspondant se trouve sur le signe lors de son apparition, alors sa capacité active se verra décuplée en puissance. Gagner certains combats vous permettra aussi d’octroyer une capacité passive à l’une de vos créatures.

Toutes les actions du jeu sont possibles à une seule main, un argument sans doute pour le marché asiatique mais qui m’a permis d’accomplir de nombreux combats vautré dans mon canapé une bière à la main. Il est donc très simple de jouer en marchant, en remuant l’eau des pâtes, en faisant pipi pour les garçons, ou en changeant son tampon pour les filles.

Du free to play vraiment free to play.

Certains F2P vos forcent indirectement à payer en bloquant volontairement votre progression au cours du jeu. Etherlords n’est clairement pas de ceux-ci, il est possible de tout faire sans dépenser le moindre centime. De plus certaines actions vous permettent de récolter des ressources annexes (qui serviront à utiliser des pouvoirs spéciaux mais je ne voudrais pas vous gâcher toutes les surprises), vous connecter à Facebook ou venir jouer quotidiennement vous permettra de débloquer des créatures légendaire au niveau maximum plus élevé que les autres… Et pour les plus impatients il est possible d’acheter (avec de l’argent réel ou de l’ether, monnaie virtuelle du jeu) des boosters contenant chacun un monstre de façon aléatoire. Cependant posséder ces créatures ne permettra pas à son possesseur de devenir invincible, Etherlords n’est en rien un pay to win.

En conclusion Etherlords est un free to play qui respecte le joueur. De nouvelles créatures et de nouvelles fonctions sont ajoutées régulièrement depuis la sortie du jeu. Le titre ne force en rien à l’achat, pas de pubs dégueulasses pour des jeux daubés estampillés « Saga » et est en plus un jeu véritablement intéressant. Je ne peux que vous inviter à l’essayer, vous n’avez clairement rien à y perdre. Si ce n’est quelques heures de votre vie si jamais le jeu vous plait…

Laisser un commentaire