The Talos Principle

« Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ». Voilà ce que vous n’allez pas entendre dans The Talos Principle et ça choque. Pourquoi ? Tout simplement parce que c’est le cri le plus célèbre de la saga phare du studio croate Croteam, à qui l’on doit les Serious Sam. En attendant le quatrième épisode, le studio sort de son petit confort en proposant un puzzle game en vue à la première personne (oui, un portal-like).

Au premier jour le monde fut…

… Et quelque milliers d’année plus tard, ce dernier a bien évolué. Pourtant vous vous réveillez dans un petit coin de paradis, au milieu de monuments grecs un peu en ruines. Quand tout d’un coup, une voix venant du ciel vous parle. DIEU EXISTE ! Il a même un nom, Elohim. Ce dernier vous donne une mission : récupérer les sigils, qui ne sont ni plus ni moins que des tétrominos, qui vous serviront à ouvrir certaine porte. Chaque tetrominos se trouvent dans une petite salle où vous devrez utilisez vos méninges pour en arriver au bout.

Chaque petite salle, qui abrite un sigil, se trouve dans une zone, plus grande. Chaque zone contient entre trois et six petites salles à tetrominos et contiendra au total une ou deux étoiles, dans ou en dehors d’une petite zone de test. Ensuite chaque zone fait partie d’un temple, qui lui contient sept zones de tests, plus une zone spéciale. Enfin, la dernière carte est la « carte monde » qui abrite les trois temples du jeu, chacun donnant un thème au sept zones qui abrite les salle au sigil. Reste un dernier bâtiment dont la police du spoiler m’interdit d’évoquer le nom…

Les sigils que vous allez récupérer serviront à ouvrir les portes des temples, du bâtiment secret et enfin serviront à débloquer les objets utilisable dans les salles à tetrominos (deux par temples). Dit comme ça, ça fait gros et lourd, mais pas d’inquiétude… les choses seront présentées de manières naturelles dans le jeu.

Récolteur de tetrominos

Le but dans chaque salle, comme je vous l’ai déjà dit, est de récupérer un tétrominos. Pour cela il faudra vous frayer un chemin en ouvrant des portes, évitant des mines, des tourelles mitraillettes, etc. Pour compliquer les choses, vous n’avez ni arme, ni capacité spéciale. Vous pouvez uniquement vous déplacer, courir sauter et porter des objets. Evidemment, se sont ces derniers qui vous permettront d’arriver à votre saint-graal. Le premier disponible sera un « désactivateur », capable de désactiver une porte, une tourelle, une mine, etc. Les premières salles vont montrerons la logique quant à l’utilisation de ce dernier. Car s’il n’a qu’une seule fonction, désactiver un élément, la manière de l’utiliser comme son placement stratégique au niveau de la salle change tout.

Au fur et à mesure, vous débloquerez un cristal réfléchissant qui permettra de guider un rayon laser pour activer/désactiver des portes, un simple cube pour gagner de la hauteur ou faire office de point sur un bouton, un ventilateur pour élever un cube, un désactivateur et ainsi de suite. Tout est fait pour apprendre l’utilisation logique de chacun des éléments, qu’ils soient seuls dans une salle, ou avec d’autres éléments. Si les sigils basiques sont assez simple à prendre, les étoiles, elles, proposent un vrai challenge. Entres les interrupteurs bien plaqué et le besoin d’un rayon laser d’une salle de test vers une autre salle de test (chaque salle est isolé, il est impossible de sortir du matériel de celle-ci), voilà un beau petit programme pour qui souhaite tout débloquer !

La prise de conscience du moi

Au début, j’ai omis de vous donner deux petites informations capitales : la première est que vous n’êtes pas un humain, mais un robot. De même, quand je vous ai dit que le monde a bien évolué c’est le cas. D’un,  le fait d’être un robot prouve bien l’évolution de l’homme, mais surtout, chaque zone de test à un ou plusieurs ordinateurs. Ces derniers servent au départ de base de donnée. Il vous apprend que l’humanité à bien évolué, et notamment sur le projet E.L. (Eternal Life). Vous aurez aussi plein de document faisant référence à la mythologie grec. Peu à peu, l’ordinateur commencera à vous poser des questions pour tester votre humanité ainsi que votre relation avec Elohim.

Evidemment, plus vous avancerez, plus de question se poseront : qui est Elohim ? Qu’est-ce que le projet Eternal Life ? Qu’êtes-vous ? Où êtes-vous ? Tout ceci est super bien écrit par Tom Jubert, scénariste de Faster Than Light, à un détail près : La traduction française qui est presque catastrophique au point de rendre certains textes incompréhensibles.

Conclusion

Avec son ambiance très calme, on est dans un petit paradis ensoleillé, le jeu est certainement un digne challenger à Portal. Complet et bien amené, la frustration n’est jamais présente grâce aux nombreuses salles, toutes de tailles restreintes, ce qui permet de rapidement trouver le chemin vers le tétromino. Il ne vous restera qu’à trouver le moyen pour y arriver. On ne peut que déplorer la traduction française qui plombe parfois la lecture de toute la documentation, notamment des que l’ordinateur commencera à s’intéresser à vous.

Note : Il est possible que le jeu vous donne la nausée. Plutôt que de vous sortir un grand discours sur le pourquoi du comment, je vous invite à lire le dossier « de l’importance du FOV dans les FPS » sur nofrag. Pour résoudre le problème je vous conseille de mettre la FOV à 90 ou plus et de désactivé la synchronisation verticale. Votre cerveau vous remerciera.

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