Schrödinger’s Cat And The Raiders Of The Lost Quark

Nominé par la guilde des écrivains britannique aux « Best Writing in a Video Game 2014 » pour son scénario humoristique et ses répliques bien dosées, ce chat de Schrödinger plein d’assurance vous fera voyager pour la modique somme de 12,99 € dans son univers acidulé et farfelu.

Imaginez un chat dans une boite.

Véritable religion pour certains, le chat dans les jeux vidéo a la plupart du temps un statut de victime ou d’accessoire et rarement de protagoniste dans notre média favori. Quid du célébrissime félin dont la fonction était de démontrer qu’il n’était pas à la fois vivant et mort et qu’il faudrait ouvrir sa boite pour en avoir le cœur net ?

Telle fut la raison de sa notoriété et l’unique sens de la vie de ce matou chez les scientifiques de tout poils jusqu’ici, mais les choses vont changer et l’on se souviendra du noble animal désormais, non pour sa qualité d’accessoire d’un théoricien sans cœur prêt à mettre en scène une situation à base d’acide cyanhydrique et d’animal au pelage soyeux dans votre pauvre esprit choqué afin de prouver que son confrère a tord, mais comme d’un héros charismatique dont l’intelligence n’a d’égale que son courage et qui sauva le zoo des particules d’un obscure bordel catastrophique aux proportions inimaginables.

Est il mort ou vivant ?

C’est un magnifique jeu de plate-forme dont les mécaniques innovantes vous permettent de vous déplacer de multiples manières à l’aide des quarks, sortes de particules colorées et dont la familiarité et l’aspect sympatoch sont au diapason de leur utilité.

Un quark, de ce que l’on en sait, peut être de quatre couleurs différentes, chaque couleur est un usage basique physique, tout d’abord le rouge dit de « beauté » est un quark qui sied à la construction, ensuite vient le quark vert dit de « vérité » qui incarne la protection ou solidité puis vient le quark haut et le quark bas respectivement jaune et bleu qui eux n’ont pas de surnom sans doute car ils ne le méritent pas car ils n’indique qu’une direction ou une vélocité et c’est bien fait pour leur poire.

Ouvrez donc cette maudite boite et laissez sortir ce chat !

En déambulant dans les niveaux vous en croiserez plein (des quarks hein, pas des poires, suivez un peu, merde) ces petites particules subatomiques vous suivront en poussant de mignons petits couinements et autres bruits rigolos. Lorsque vous serez face à un gouffre trop grand pour être sauté vous pourrez par exemple combiner trois quarks jaunes pour en faire une hélice qui vous fera voler jusqu’à l’autre bord du précipice ou mélanger trois quarks rouges pour vous faire une plate-forme en dur afin de sauter dessus.

Il est également possible de faire des combinaisons plus élaborées pour obtenir des effets complexes comme des pièges héliportés pour monstre ou encore des missiles, des parachutes ou un tire-bouchon pour le pinard.

Rrrrron Rronnn Rronnnn…

Artistiquement très agréable à mes petites mirettes ce fut un régale de parcourir les niveaux torturés de ce jeux à l’ambiance unique, les couleurs sont vives et piquantes et les sons croustillants à souhait tout comme la musique en symbiose avec le reste.

Coté gameplay c’est bien foutu mais on transpire dur pour combiner les quarks très vite lors d’un saut et il faut être agile pour bien maîtriser les rouages de ce titre, un soupçon d’ingéniosité vous sera demandé également car il vous faudra imaginer des combinaisons sortant de l’ordinaire pour certaines situations et il faudra réfléchir vite ce qui m’a conduit à de nombreuses défaites sans pour autant me décourager tant l’ambiance est attrayante et drôle.

Un concentré de fun bien doublé au niveau des voix, un humour omniprésent et des références à la pelle… Ce petit chat a tout pour séduire les accros de la manette seul ou à plusieurs selon la méthode empirique du « mais non pas comme ça ! donne ! j’vais essayer ! », pas d’hésitation donc pour ma part c’est un « must have » bien réalisé on sent que l’équipe d’Italic Pig aime son boulot et nous sert là un chef d’œuvre du genre.23

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