Construction Simulator 2015

Comme vous le prouve la vidéo en LiveStream réalisée peu avant l’écriture de ce test et disponible ci-dessous, c’était mon premier jeu de simulation façon « vieux titre allemand dont tout le monde se moque ». Et je me suis moqué… Puis j’y ai passé une dizaine d’heures…

Prenez le volant !

Allez, j’avoue, je l’ai lancé pour rigoler sur Twitch et en dire du mal ensuite. Franchement, les premières heures n’étaient pas convaincantes : c’est comme tous les jeux Allemands du genre, ça manque de finition. On traverse les piétons, la physique est abominable et quand on ne sait pas jouer, on enchaîne les situations cocasses et les bugs en tout genre. On rigole, on se moque, puis on essaie de s’y intéresser sérieusement parce qu’on doit en écrire un test objectif. Et rapidement, on découvre que ce n’est pas si mauvais que cela.
C’est même plutôt sympa, en fait. Dans un monde libre, vous trouverez plusieurs zones (des usines, la scierie, la pépinière, vos zones de construction, votre quartier général, etc.) et des missions à enchaîner : de vraies constructions du type « le toit de Mme. Bidule » ou « le jardin de TrucMuche » vous sont proposées. Ensuite, c’est de l’aller-retour avec des engins de chantier et des camions de transport, pour aller chercher tel matériel à tel endroit, excaver (creuser) des trous avec une pelleteuse qui enchaîne les bugs et les lenteurs, bref… S’amuser. De façon simple, car tout est simplifié, aidé, expliqué, guidé. Balancez vos matériaux violemment dans la bonne zone et votre objectif sera quand même validé. La joie du monde virtuel.

Grimpez l’échelle sociale !

A chaque fois que vous terminez une mission, vous gagnez de l’argent et des points d’expérience. Vous pourrez recruter des ouvriers pour faire le travail à votre place transformant le jeu en « truc Facebook » mais si vous récolterez l’argent en ne faisant rien, vous n’obtiendrez pas de points d’expérience. Et les points d’XP, c’est votre échelle sociale. C’est ainsi que vous débloquez plus de véhicules, de beaux contrats, de contremaitre, d’ouvriers et bientôt, vous serez à la tête d’une géante entreprise. Rien que ça.
Pour y parvenir, néanmoins, il faut enchaîner les missions qui se suivent et se ressemblent énormément. C’est amusant pour quelqu’un comme moi qui est curieux, mais n’étant pas particulièrement férus d’engins de chantier il m’a suffi de deux ou trois missions pour en avoir assez. Reste que c’est bien conçu, bien pensé, même si les bugs sont légion et que ça manque encore de budget et de temps de développement nécessaire à un résultat de qualité. Mais on s’y amuse, c’est là l’essentiel. Et pas seulement pour ses bugs, loin de là !

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