Afin de renforcer l’aspect “conte”, le plateau de jeu se situe dans un livre dépliable, comme on en trouve dans le rayon livre pour enfant. Le gameplay du jeu se base justement sur ce décor qui se déplie à l’ouverture d’une page. Magie du virtuel, il sera possible d’inter-changer ces décors afin d’ouvrir une route à notre écolo en herbe. Par exemple, afin de mieux illustrer mes propos, à un moment dans le jeu, vous devez traverser une rivière via un pont. Forcément, au départ, le pont n’est pas construit. Il y a trois zones de décor, que l’on peut faire défiler, puisque chaque zone va avoir trois à quatre décors possibles. Ainsi en mettant le bon décor et en déplacement le personnage comme il faut, vous arriverez à traverser la rivière.
Séparée en trois mondes différents, la difficulté du jeu incrémentera au fil des chapitres. Du coup, on se trouve avec un premier monde ultra simple n’offrant aucun challenge, mais vous donnant la clé de la réussite du jeu : l’observation. Si vous ne prenez pas le temps d’observer, préparez-vous à rager comme il se doit, tellement le troisième chapitre est l’exemple même d’ingéniosité et d’espièglerie. Du génie. Là où le jeu est frustrant, après la démonstration que Nyamyan nous a fourni avec ce troisième monde, c’est au niveau de sa durée de vie. A peine une petite heure trente de jeu, alors qu’on aurait aimé avoir un autre chapitre du niveau de ce dernier..