3D Afterburner 2

Créé en 1987 par Yû Suzuki chez Sega, Afterburner 2 nous revient en mode 3D sur Nintendo 3DS avec la ferme intention de nous rappeler toutes ses qualités de l’époque. D’ailleurs, est-ce que ce portage vaut la découverte ?

Pixels en avant

18 stages. C’est ce que propose cette suite d’un des plus grands jeux de Sega, ayant fait le tour du monde à l’époque. Sorti en 1987, AfterBurner II propose de nouveau de prendre le contrôle d’un F-14 Tomcat en pleine vitesse pour dessouder de l’ennemi et parvenir aux différents objectifs en un seul morceau. Ultra-rapide (une prouesse pour l’époque), le titre de Sega est surtout beau en tous points. Une fausse impression de profondeur, des pixels magnifiques… Sublimés aujourd’hui par l’effet de relief.
Le principe est simple : on dirige l’avion (au pad ou au tactile) sur l’écran et il est possible de mitrailler et de verrouiller des missiles sur les cibles apparaissant au loin et se rapprochant de plus en plus. Ensuite, c’est du rodéo : on évite les missiles, on tente une percée, tout cela très rapidement sur une musique complètement folle. Et avec cet effet de relief qui nous en met plein la vue…
Les pixels ressortent à merveille et on s’y croirait malgré les graphismes datés mais délicieux. Le curseur de profondeur est légèrement à baisser, cependant, pour une immersion plus tranquille (à fond, le jeu est un peu trop violent pour nos simples yeux d’humains). Mais c’est un magnifique travail qui a été réalisé sur ce portage : l’avion ressort à merveille, les combats sont tout aussi classes qu’à l’époque et il faut voir cet ennemi nous suivre de près avec cet effet de relief saisissant qui le fait surgir de l’écran.

Afterburné !

3D Afterburner II est surtout dédié a ceux qui ne jurent que par cet épisode, tant l’aspect rétro fera fuir les plus jeunes joueurs. C’est dommage car mine de rien, pour 5 €, on a le droit à un portage de qualité. L’effet relief est totalement plaisant et une multitude de petits bonus sont présents : les dix-huit stages peuvent être rejoués une fois parcourus, on peut enregistrer ses parties en Replay (une fonction clairement loin d’être anodine pour les génies du pad) et les menus des options sonores et des commandes sont généreux.
5 €, c’est rien pour la redécouverte d’un tel titre et si évidemment certains vous diront que « de toute façon on trouve la même chose en brocante » (encore que franchement, rien n’est aussi simple) pouvoir y jouer sur sa 3DS en utilisant le gadget de la « 3D » est un véritable plus. C’est toujours gadget, ça n’apporte rien au gameplay, mais la sensation est bluffante et comme d’habitude, c’est dans les jeux 2D que le relief fonctionne le mieux. Afterburner II vient de prendre un joli coup de jeune, temporaire, sans doute vite oublié malheureusement, mais il méritait au moins sa semaine de gloire sur le Nintendo eShop. Voilà qui est fait !

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