Cosmophony

Tout le monde veut son Super Hexagon ! Cela à beau prend toutes les formes possibles et imaginables, chaque développeur indépendant rêve de faire rager les joueurs comme seul Terry Cavanagh parvient à le faire. Cette fois c’est Moving Player, adepte des « petits jeux » sur WiiU, qui nous propose un jeu des plus punitifs. Un jeu de qualité ?

Un déesse à sauver

Une demoiselle vous appelle. Vous devez la sauver et pour cela, il va vous falloir parvenir jusqu’à elle en parcourant cinq stages à bord de votre drôle de véhicule. Vous devrez éviter tous les pièges, affichés en blocs noirs bien compacts, puis tirer sur des ennemis (des triangles) tout cela en vous déplaçant de gauche à droite. A l’esthétique curieuse, sorte de tableau d’art moderne en évolution permanente, Cosmophony accompagne le tout par des musiques qui ont du punch. Néanmoins, ce n’est pas une partie de plaisir : chaque faux pas sera accompagné d’une mort qui vous fera tout recommencer depuis le début. En tous les cas, en mode de jeu « normal ».
Un mode « Training » est disponible pour chaque stage, permettant au joueur de recommencer au dernier checkpoint s’il rencontre un bloc et s’écrase dessus. Un bon moyen d’apprendre le rythme du jeu et de jouer la carte du « par cœur ». Car en mode « normal », on ne rigole plus : ça va vite, c’est sans filet. Arriver au bout d’un niveau demandera bien des parties avec le célèbre syndrome du « c’est la dernière, cette fois c’est la bonne »…

Des cheveux à s’arracher !

Cosmophony est simple, honnête, efficace. Très correctement réalisé, il ne révolutionne rien et se contente d’employer une recette très indépendante qui fonctionne toujours, du moment qu’elle est accompagné d’un gameplay juste et d’une mise en scène accrocheuse. C’est le cas ici avec un vaisseau qui répond parfaitement aux commandes du joueur, avec un rythme musical faisant office de très précieux allié et surtout, des niveaux qui se suivent et ne se ressemblent pas.
Largement à conseiller, Cosmophony est donc un bon petit jeu hardcore, auquel on aurait aimé voir affublé davantage de niveaux. Cinq c’est vraiment trop peu et on en fera tristement vite le tour si on est un adepte du genre. Néanmoins, pour son petit prix, il est chaudement recommandé.

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