Particula

Le Tower Defense ne mourra jamais et ne se renouvelle que trop peu. La preuve en particulier avec ce Particula qui ne fait que reprendre la même formule, encore et toujours. Ah, tiens, il est beau par contre ! Et apaisant. Peut-être trop…

La zenitude

Quand on lance le jeu, on découvre cette musique calme, spatiale, apaisante, tranquille. L’ambiance du jeu est elle aussi très posée, on se croirait dans un espace bleuté du plus bel effet. On lance alors la partie, en solo pour commencer, pour découvrir un Tower Defense tout ce qu’il y a de plus banal. A certains endroits définis d’une des (seulement) trois cartes disponibles, vous devrez construire des « tourelles », ici symbolisés par des boules de lumière. Trois types de lumières, pour trois types d’effets (glace, feu et poison) eux-mêmes divisés en trois types de tourelles plus ou moins fortes. Toutes les tourelles ont un coût et comme dans tout Tower Defense, c’est en supprimant les ennemis que vous récolterez des points à dépenser dans l’achat et l’amélioration des tourelles.
Sur un chemin linéaire, les ennemis apparaissent de leur portail et tentent d’accéder à votre QS (un visage géant). Les ennemis sont représentés eux-aussi par des boules, mais de ténèbres. Elles représentent toutes une idée noire : la peur, la détresse, le harcèlement, l’oppression… Et vos tourelles bien posées s’attaqueront automatiquement aux assaillants. Chaque tourelle peut être améliorée en force, de 2 à 10 fois d’un coup, en fonction des points que vous possédez et que vous pouvez dépenser. Vous pouvez aussi augmenter la vitesse. Il y a, évidemment, une certaine limite à ces améliorations…

Beau mais très creux

Tout commence avec l’absence totale d’accélération des ennemis et du temps d’attente entre deux vagues. C’est lent, laborieux… Et l’excuse du multijoueur n’est même pas valable car il est question de coopération en ligne ! Jusqu’à trois, vous pouvez en effet coopérer pour vous défendre face aux idées noires. C’est sympathique, mais là aussi très quelconque. Le jeu manquant terriblement de rythme, surtout quand il s’agit de tourner autour de trois cartes qui n’évoluent pas et ne sont pas drastiquement différentes l’une de l’autre.
Une seule ambiance, extrêmement répétitive, vient mettre en exergue le manque terrible d’originalité de ce Particula pourtant beau et bien conçu. Une belle coquille vide, vendue bien trop cher (15 €) et qui a déjà mille-et-un concurrent plus à même de gouverner le genre depuis quelques années maintenant. Au hasard, Defense Grid ? Le premier, hein…

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