BlazeRush

Oh, un jeu de caisses rapide, vue de haut et bourrin, avec des armes pour se faire des ennemis dans son groupe d’amis ! BlazeRush lorgne plus du côté d’un Rock’n Roll Racing que de MicroMachines, même si il en reprend quelques éléments. Mais au fait, c’est fun ?

Des traitres, partout !

Marrant. Je ne m’attendais pas du tout à cela. Sincèrement, ça sentait le Micromachines à plein nez, le jeu ou il suffit d’atteindre le plus rapidement le bord de l’écran pour vaincre ses alliés, puis voilà que je me retrouve avec les bonnes sensations procurées par Rock’n Roll Racing sur ma Super Nintendo… Le rock en moins. Néanmoins, la bande-son n’est pas mauvaise, elle porte correctement le tout.
C’est donc à un jeu de voitures bien bourrin que nous avons à faire. Vous devez, uniquement au stick analogique droit (il faut s’y faire !), contrôler votre véhicule dans des courses aux virages nombreux et aux murs souvent manquants, dans le but d’atteindre la ligne d’arrivée avant les autres. Enfin ça, c’est pour le type de partie commun. Il y a aussi cet excellent défi du leader qui consiste à rester le plus longtemps premier de la course. De la survie ensuite, ou vous êtes poursuivi par un camion broyeur qui explosera les derniers véhicules de la course si ils s’approchent de trop : le dernier en vie a gagné ! Bref, c’est varié.
Mais parlons plutôt des armes : au début on débloque un minigun très banal, un peu décevant. Mais rapidement, l’arsenal se bonifie : des projectiles collants qui ralentissent, des missiles téléguidés, des scies, des bombes soniques… Il y en a pour tous les goûts et en plus d’être très correctement réalisées, ces armes se débloquent au fur et a mesure du mode Carrière qui est un bon moyen de découvrir tout ce que propose le jeu petit à petit.

Cahier des charges rempli…

En plus du mode Carrière, il y a le multijoueur… Evidemment, les serveurs sont vides, jeu indépendant oblige, mais il y a toujours possibilité de jouer en local et contre des bots. Mieux, le tout se mélange : vous pouvez jouer à deux ou trois en local contre d’autres joueurs en ligne. C’est plutôt intelligent et bienvenue. Reste qu’on en fait un peu vite le tour, c’est sûr. Le mode Carrière est très sympathique, long de deux ou trois heures avec ses coupes et ses objectifs secondaires à récolter pour débloquer toujours plus de défis. C’est dans ce mode aussi qu’on débloque tous les véhicules, aux statistiques différentes et tous liés à un personnage en particulier… Souvent un stéréotype, évidemment.
Le problème de BlazeRush au final, c’est qu’il est quelconque. Il propose un clone de Rock’n Roll Racing très bien conçu avec de beaux effets de lumières, des explosions, un gameplay sympathique, un multijoueur efficace, mais il n’y a rien de nouveaux et d’original à proposer. A vous de voir si c’est ce que vous recherchez, auquel cas il fera très bien l’affaire. On aurait clairement aimé y découvrir plus d’idées nouvelles, sans parler de celles qui ont disparues face au modèle Snes/Megadrive (comme l’upgrade de véhicules, par exemple). Néanmoins, malgré cela, BlazeRush reste un bon petit jeu pour des soirées entre amis !

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