The ShopKeeper

Une vieille dame veut absolument une relique et engage un avocat pour aller récupérer son bien chez un antiquaire du coin. Choisirez-vous la bonne relique ? En aurez-vous pour plus de vingt minutes ? Êtes-vous bon en anglais ?

Le jour de la marmotte

Entièrement non-sous-titré en quelque langue que ce soit, The ShopKeeper vous raconte donc cette quête d’une vieille dame qui veut récupérer son bien. Vous ne jouez pas vraiment quelqu’un : vous vous contentez de cliquer sur une relique, de parler au fleuriste et de voir l’avocat raconter tout cela (avec quelques choix de dialogue) à sa patronne. Et c’est tout. Et cela ne dure qu’une trentaine de minutes grand maximum.
Rapidement, cependant, vous passerez quelques dialogues. Parce qu’ils sont très mal doublé, c’est rien de le dire. Totalement amateur (et ce n’est pas du tout un défaut en soi, loin de là), The ShopKeeper est malheureusement gangrené par un doublage vocal au ras des pâquerettes qui rend l’aventure complètement déshumanisée. Ce qui, vous en conviendrez, est un drame pour un récit en point & click !

On n’en gardera pas grand-chose…

Mais c’est tellement dommage de voir un tel ratage… Parce que finalement, The Shopkeeper a de belles idées avec son récit qui revient en boucle, ses multiples fins et ses graphismes plutôt intéressants (et bien animés). Mais on y croit jamais, on n’accroche pas, on s’ennuie même. C’est d’autant plus frustrant que le jeu ne montre même pas de rejouabilité intéressante : on peut changer quelques finalités, mais à part les succès (rapides à débloquer) on en fait vite le tour. Deux heures tout au plus ? Et encore, c’est sans passer les dialogues déjà entendus. Bref… Un beau ratage, assez déprimant.

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