NOT A HERO

Découvert à la Gamescom 2014, Not a Hero m’avais déjà furieusement tapé dans l’œil. J’avais pu alors y jouer quelques minutes au rythme des « RELOAD ! » que me criait l’un des développeurs dans mon oreille fragile lorsque j’oubliais de recharger mon arme. Depuis lors, j’ai attendu la sortie du jeu avec impatience mais non sans scepticisme. Les développeurs du célèbre Olli Olli sont-ils capable de créer encore jeu différent mais tout aussi excellent ?

Chaud lapin !

Bunnylord, un lapin venu du futur, veut devenir le prochain maire de Vodkaville pour empêcher la destruction du monde. Pour ce faire, le lapin veut « éradiquer le crime » en massacrant tous les gangs installés dans la ville. Vous incarnez son homme de main, qui va devoir réaliser des missions en tuant un maximum de personnes au passage afin que Bunnylord se fasse élire. Trois objectifs secondaires sont proposés à chaque niveau. En fonction de votre performance, le pourcentage d’approbation du futur maire augmente et de nouveaux fou-furieux rejoignent l’équipe pour vous aider à la tâche.

Une dizaine de personnages tous très différents les uns des autres sont à débloquer. Chacun possède ses propres spécificités et le gameplay peut vraiment changer en fonction de l’utilisation des attributs spéciaux. Les objectifs secondaires sont aussi plus ou moins simples à réaliser en fonction des différents membres de l’équipe. Pour sauver des otages ? Prenez Mike et ses exécutions silencieuses. Du monde à tuer rapidement ? Essayez Clide avec son double tir ou Sam qui peut recharger pendant qu’elle court. Mais globalement, prenez Mike puisque c’est le meilleur personnage du jeu (cette phrase est sponsorisée par le comité de la non objectivité totale).

RELOAD !

Ne vous laissez pas avoir par l’aspect simple en 2D de Not a Hero. Vous évoluez en effet sur un plan 2D, mais il est possible de se cacher sur un second plan (une sorte de 2D1/4) bien utile pour éviter les tirs ennemis. Sorti de votre cachette, il suffira de courir, faire une glissade et bourriner les adversaires comme il se doit. Avec la glissade, il est possible de faire tomber les ennemis et de les exécuter ensuite. Simple. Propre. Efficace. Ce gameplay assez facile à prendre en main offre une fluidité presque parfaite lors de la progression dans les niveaux. Bien sûr, certains personnages étant plus rapide que d’autres, cet aspect de fluidité peut varier énormément.

Not a Hero n’est pas si difficile qu’il laisse paraître. Chaque mission est même plutôt simple si on ne souhaite pas réaliser les missions secondaires. De ce fait, la difficulté est plutôt bien dosée en fonction de la performance que vous voulez réaliser. Même les objectifs secondaires ne relèvent pas de l’impossible si vous prenez le bon personnage pour les bonnes missions. Not a Hero propose surtout du fun, du massacre et encore du fun. Cependant, le fait de recommencer au début du niveau à chaque mort peut être très frustrant, mais on ne connaît alors que mieux ce qui nous attend pour pouvoir éviter les échecs stupides.

Maire il est fou !

Les couleurs (et le sang) jaillissent de partout et les musique absolument géniales viennent en rajouter une couche. Seuls les explications de Bunnylord peuvent sembler très lentes bien que parfois très drôles. La durée de vie est plutôt bonne, comptez quelques heures (en fonction de votre skill…) pour finir toutes les missions et leurs objectifs secondaires. Ajoutez à cela la rejouabilité en essayant de finir chaque niveau avec chaque personnage, ou tenter de voir les différentes fins, et vous en avez largement pour votre argent.

Alors sortez sans hésiter votre porte-monnaie pour acheter Not a Hero et son OST si vous voulez un jeu 20% n’importe quoi, 20% accent anglais, 50% violent et 80% fun. Un peu comme un Broforce en solo et en un peu mieux maîtrisé. S’il n’y a qu’une seule chose à rajouter, ce sont les succès Steam qui manquent un peu pour pouvoir vous pavaner avec votre magnifique skill.

Laisser un commentaire