Yury

Avant VVVVV et Super Meat Boy, avant l’avènement des jeux indépendants et du dématérialisé, les jeux de plateformes étaient plutôt simples et paisibles à parcourir. Et voilà, il a fallu que Terry Cavanagh et les autres nous compliquent joliment la vie. Depuis, c’est la course à la difficulté… Une course à laquelle Yury n’a aucun mal à participer.

Hardcore et minimaliste

Vous jouez un explorateur de planètes qui se retrouve bien obligé d’en parcourir une bien triste, grisâtre, qui ne semble pas bien amicale. Alors que vous vous dirigez vers un étrange artefact, vous tombez dans un précipice. Vous voilà parti pour une petite aventure bien cocasse à base de mort toutes les cinq secondes.
Alors évidemment, vous allez tomber dans de la lave, vous faire massacrer par des ennemis, mais il y a bien plus vil : si vous touchez un des beaucoup trop nombreux pics qui décorent les niveaux, votre combinaison spatiale va se percer et vous mourrez à petit feu. Peu à peu, en cinq secondes, l’air s’échappe, les contrôles se font difficile, les mouvements sont lents… Et c’est la mort. Encore.

Yury-gole de nous voir mourir…

Yury est un petit jeu simple à expliquer, bien difficile à terminer. A un quart du jeu, vous découvrez un pistolet venant compliquer encore davantage les niveaux. Vous avez des succès pour plusieurs types de morts (via les insectes qui vous poursuivent, dans la lave, etc.) et si vous finissez le jeu en moins de 100 morts. Bah tiens !
Uniquement réservé aux amoureux des parties hardcore, Yury est honnête bien qu’un peu trop basé sur sa difficulté. Pas vraiment beau visuellement, musicalement sympathique avec son chiptune bien composé, Yury est surtout un défi, un jeu qu’on s’échange entre amis pour un simple « cap ou pas cap ? ». D’ailleurs… Cap, ou pas cap ?

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