Nexus : One Core

A la base simple projet étudiant, Nexus : One Core a peu à peu été amélioré et étoffé pour sortir sur Steam en février dernier. Au programme, un runner bien difficile avec inversion de couleur. Nexus : One Core vous met aux commandes d’un vaisseau avançant à toute allure vers le haut de l’écran. 

File petit vaisseau

Le principe de base est très simple, vous devez vous déplacer à gauche ou à droite pour esquiver les obstacles se dressant devant vous. Pour corser un peu la chose, vous devez également alterner entre deux couleurs différentes pour traverser les lasers répartis sur le trajet sans vous faire désintégrer (en fait trois couleurs si on prend en compte le fait de fusionner les deux).

Dans le mode principal, votre but est de rester le plus longtemps possible en vie, sachant que la moindre collision signe votre arrêt de mort et que la vitesse augmentera à intervalles réguliers pour devenir totalement démoniaque. C’est à ce moment-là que vous vous rappellerez que vous avez également la possibilité de dasher dans n’importe quelle direction pour vous déplacer plus rapidement.

Un peu trop basique à mon goût, je lui ai préféré le second mode, la collecte. Vous devrez toujours éviter les obstacles mais en plus récolter les bonus répartis tout au long du tracé. Chacun d’eux a une couleur prédéfinie, vous obligeant à changer fréquemment de polarité, quitte à vous mettre en danger. Un système de combo est d’ailleurs présent, pour vous inciter à les ramasser à la chaîne et engranger encore plus de points.

Le dernier mode est totalement anecdotique puisqu’il s’agit ni plus ni moins que du premier, avec trois vies au lieu d’une seule.

Ca va vite… ça va trop vite !

Quatre modes de difficulté (à déverrouiller au fur et à mesure) sont disponibles. Ils modifient la vitesse de base du vaisseau, ainsi que les types d’obstacles qui vont apparaître. Dans les difficultés élevées, vous devrez fracasser des murs en dashant dedans, de nombreux pièges réagiront à votre couleur (se déplaçant au moment où vous en changez) et ainsi de suite.

Le côté hardcore annoncé sur la fiche de présentation du jeu est bien présent et je peux vous assurer que vous en baverez pour accéder aux premières places des classements en ligne.

Vous aurez la possibilité par la suite d’appliquer des mods (vitesse de départ plus ou moins haute, hitbox plus ou moins importante…) qui modifieront un peu votre partie et vous aideront à aller plus loin si vous choisissez des aides ou à scorer plus vite si vous choisissez des désavantages.

Si l’ensemble du jeu (hormis l’inversion de couleur) est plutôt classique, le mode deux joueurs en local est par contre excellent. Chacun contrôle un vaisseau dont la couleur est fixe. La subtilité (et le principal intérêt) est qu’il faut parfois les fusionner pour passer certains obstacles en appuyant sur un bouton en même temps. Autant vous dire qu’il faut être bien coordonnés !

Une dernière option sympa, vous aurez la possibilité dans les options de choisir l’apparence de votre vaisseau ainsi que les deux couleurs utilisées par le jeu : jaune, bleu, vert, rouge… un détail pour certains mais un excellent ajout pour les daltoniens.

Mais pourquoi un avis variable ?

Sur steam le jeu est actuellement évalué en variable. Sincèrement je ne comprends pas. Nexus : One Core est joli (les fonds qui changent à chaque difficulté sont vraiment beaux), le vaisseau répond parfaitement, la bande-son accompagne bien l’action (c’est de la DnB tout le monde n’aimera pas), le principe de changement est intéressant, le mode collecte est réellement addictif et la vitesse du jeu devient totalement folle, offrant un réel challenge.

Au final qu’aurait-on pu demander de plus ? D’autres modes ? Pourquoi pas. Un petit dézoom pour mieux voir les éléments arriver ? C’est vrai que j’aurais bien vu la caméra placée un poil plus loin. Mais pour le reste tout y est et ce serait dommage de ne pas lui laisser sa chance, d’autant plus si vous avez un(e) ami(e) pour y jouer avec vous.

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