Knight Squad

Réaliser un jeu multijoueur, local ou en ligne, est un exercice périlleux quand on sait que même les gros éditeurs s’y cassent la figure. Le monde de l’indépendant s’approprie de plus en plus les hautes places du podium du genre et tout le monde veut tenter de battre Mount My Friend, Towerfall et les autres avec de nouveaux concepts. Knight Squad, lui, inonde surtout le joueur avec du contenu.

KnightSquad (1) Gros contenu, grosse durée de vie ?

Prenez une vue à la Gauntlet. Huit joueurs vont s’affronter dans des cartes fixes à travers plusieurs modes de jeux différents. Chaque joueur possède sa propre couleur, mais tous les personnages sont identiques en termes d’aptitudes. Niveau contenu, clairement, Knight Squad ne fait pas dans l’avarice : on nous propose une multitude de modes allant du simple deathmatch à quatre contre quatre, à la capture de drapeau, en passant par un affrontement en chacun pour soi ou encore, une prise de position « machinegun » ou celui qui parvient à tuer le possesseur de la puissante arme pourra s’en emparer et enchaîner les morts à son tour.

Cette idée de proposer énormément de contenu de base en termes de mode de jeu peut être toutefois contestable. En effet, on passe les premières heures à découvrir les modes de jeu, sans pour autant se spécifier à un seul. Si vous décidez de lancer Knight Squad en soirée, soyez sur de choisir vous-même quel mode de jeu jouer, sans quoi vous risquez de plomber l’ambiance à cause d’un mode moins amusant qu’un autre. Car il y en a !

Vous pouvez collecter des armes sur le terrain (arbalètes, pistolets laser, bombes…) mais votre épée sera votre plus fidèle alliée. Dommage que la hitbox de celle-ci soit un peu curieuse : il arrive souvent que l’ennemi nous pourfende sans qu’on s’en rende compte alors qu’il n’a fait que frôler notre casque. Le jeu est assez déséquilibré en corps à corps et fera rager bien des mauvais perdants. Mais c’est là que le bât blesse pour Knight Squad : il manque furieusement de précision.

KnightSquad (2)Tout dépend des joueurs…

Knight Squad a, sur le papier, tout pour plaire. Et à plusieurs, à huit joueurs humains assis autour du téléviseur ou de l’écran d’ordinateur, c’est un pur bonheur. Le jeu est assez amusant pour qu’on ne voit pas les heures passer et le concept fonctionne très bien, surtout grâce à toute la partie « Bomberman » du jeu. En effet, les bombes sont des armes très utilisées et rapidement, les niveaux auront des airs d’apocalypse façon Hudson et son ancienne mascotte aujourd’hui un peu disparue. Par contre, si vous vous retrouvez à deux ou trois, contre des bots ou même avec quelques individus en ligne (et sans micro) alors ce sera déjà beaucoup moins percutant.

Knight Squad est réellement dédié aux soirées entre une dizaine d’amis, à se passer la manette, rager, s’enguirlander (surtout à noël) et passer un moment d’amusement marquant autour d’un jeu qui manque clairement de justesse. Knight Squad veut tout donner, tellement qu’il en donne trop sans réellement se préciser. C’est un Gauntlet en multijoueur ? En arènes ? Un Shooter ? Un Bomberman ? Une capture de Drapeau ? Un FPS en 2D vue de haut ? C’est en fait un peu tout cela et plus encore. C’est un melting-pot qui dépend totalement des profils des joueurs qui tenteront de s’y amuser. Et au final, ça passe ou ça casse.

1 réflexion au sujet de « Knight Squad »

  1. J’ai trouvé ça très sympa, même à 2 ou 3. Les multiples modes de jeu permettent de varier les plaisirs, et le grand nombre de personnages (même IA) garantit parfois des cafouillages qui font beaucoup pour l’ambiance.
    Le jeu a fait parti des cadeaux pour les membres Gold, c’était plutôt une bonne surprise.

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