Preview – Heroes Never Lose : Professor Puzzler’s Perplexing Ploy (PC, Mac, Linux)

Heroes Never Lose: Professor Puzzler’s Perplexing Ploy pourrait remporter la palme du titre le plus capillotracté du moment. Titre d’ailleurs parfaitement adapté pour un puzzle game se dépatouillant assez bien dans la catégorie des sacro-saints casse-briques. Après avoir choisi votre héros de circonstance, c’est dans un esprit compétitif que vos talents d’observation et vos réflexes seront demandés pour accumuler les combos et ainsi battre votre adversaire, fusse-t-il humain ou machine.

Baku Baku Nerver Lose

Cette première approche avec le titre kickstarté de Magic Pants est assez sommaire. Heroes Never Lose: Professor Puzzler’s Perplexing Ploy, que l’on simplifiera en HNLPPPP, est un puzzle game qui ne révolutionne pas grand chose. Contre un joueur fait de chair et de sang ou d’une accumulation de bits, vous devrez y affronter l’adversité dans un match d’empilage de cases colorées.

De loin, on dirait un Columns pour celles et ceux à qui cela rappellerait encore quelques souvenirs. Ou encore un peu moins lointain, à un Super Puzzle Fighter II, surtout pour le côté super héros. A ceci près qu’il ne suffit pas de connecter trois cases d’une même couleur pour les faire disparaître, qui à la faveur de combos, iront encombrer l’écran de votre adversaire.

La différence majeure pour les éliminer se joue dans leur accumulation de façon horizontale ou verticale tout en y adjoignant une case spéciale de la même couleur mais affichant un logo bien distinct les uns des autres. Le principe n’est pas nouveau, car les connaisseurs de casse-briques se souviendront avec plaisir d’un autre jeu au concept très similaire.

Baku Baku Animals sorti sur Saturn en 1995 fonctionnait sur un schéma similaire. Si ce n’est que les cases de couleurs contenaient le symbole d’un fruit ou autre, tandis que le joueur devait arriver à y coller une autre brique spéciale contenant la tête d’un animal, qui alors dévorait toutes celles connectées ensemble et lui correspondant.

HNLPPPP use donc un système de jeu déjà exploité par cette perle signée Sega, semblant malheureusement mal connue du grand public, et, difficilement trouvable de nos jours. Il vient donc en quelque sorte combler un vide laissé par la disparition de ce très grand jeu.

Round 1, Fight !

2Le contenu du jeu est du genre convenu avec un mode arcade et un multijoueur local ou en ligne. Le principe reste le même quelque soit le mode choisi. Vous devrez y enchaîner les destructions de briques, qui par ricochet de combos lanceront des attaques spéciales. Le but étant bien évidemment de remplir l’écran de votre adversaire avant que ce ne soit le vôtre qui le soit.

Pour vous représenter à l’écran, vous pourrez choisir entre plusieurs héros parodiant ceux de célèbres comics ou de sentaï, qui se livreront à une bataille en arrière plan singeant vos actions d’éclat ou les coups reçus avec votre gestion des petites cases colorées.

Il est juste un peu dommage que l’aspect volontairement pixelisé des dits héros et du décor les accompagnant en ressorte assez grossier dans les résolutions les plus hautes. Un peu plus de finesse dans le détail du pixel art n’aurait pas été de refus, bien qu’il reste joli et animé avec talent.

HNLPPPP est encore en early access ce qui veut dire qu’il lui reste du temps pour se peaufiner d’ici sa sortie prochaine. La version que nous avons pu tester ne proposait malheureusement pas de jeu en ligne contrairement à celle disponible à ce jour sur Steam. Il m’est donc impossible d’attester de la qualité de son code réseau.

Conclusion

Heroes Never Lose: Professor Puzzler’s Perplexing Ploy reprend un concept pas forcément nouveau qui aura su me rappeler mes heures passées sur Baku Baku Animals. Si je ne peux parler de la qualité de son jeu en ligne, sa présence reste un plus indéniable autant que son multijoueur local. Dans le genre casse-brique, HNLPPPP est bien parti pour devenir l’une des meilleures alternatives en matière de puzzle game du moment qui de par sa simplicité sait divertir comme il se doit.

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