MeatlyMakes

Qu’est-ce qu’on peut faire avec 4 euros ? Bon, pas grand-chose, mais tout de même. C’est possible de faire un aller-retour en métro, par exemple, pour aller visiter un parc. Ou boire un café dans le PMU du coin et faire la causette avec quelques sacripants de comptoir. Sinon en cas de flemme il est possible de faire comme moi et acheter Meatly.

Le tableau est beau ? Ne vous en lassez pas, c’est le seul.

Un tartare sur la planche

TheMeatly est un webcomic ayant pour thème le développement de jeux indépendant. La vie du personnage reflète le quotidien de ces créateurs bricolant pour vous des plaisirs vidéo ludiques plus ou moins bon. En 2015, avec le succès de sa BD des internet, un Kickstarter est lancé. Malheureusement le petit bonhomme au tshirt rouge ne parvient pas à réunir assez de promesses de don pour son projet de jeu : 6,000$ sur 30,000$ espéré. Ne se décourageant pas, Meatly est revenu ce mois-ci avec MeatlyMakes.

Ayant lu quelques pages, je connais un peu « l’univers », il y a par exemple quelques personnages incontournables : idea fairy, downfish, el glitch et feature creep. Ces créatures de l’imaginaire, on les connait sans même avoir lu ou joué Meatly : Une idée lumineuse qui nous fait reporter notre projet du jour au lendemain, la démotivation qui nous plombe de bon matin, l’imprévu ou encore l’idée foireuse. Ce sont donc ces nuisibles que l’on retrouve comme nous l’explique la voix sombre du narrateur lorsqu’on lance une partie. Notez qu’il s’agit de Christer Kaitila, si vous avez participé à quelques Game Jam, ce nom peut vous dire quelque chose.

Super meatly boy

Il faudra aider le développeur à rester concentrer devant son PC pour qu’il puisse nous pondre des jeux à la pelle. Un tuto explique comment le jeu fonctionne : W, A et D au bon moment permettront d’éloigner les monstres issus de la BD, tapoter S fait monter une jauge, qui une fois remplie termine un jeu. Les différents bétins viendront faire descendre cette jauge.

Voilà voilà. C’est à peu près tout. Ah oui, il faudra se servir aussi de son autre main pour cliquer sur les boites qui apparaîtront. Vous aurez alors un sublime bruitage de prout et le jeu terminé s’ajoutera à un compteur. À chaque niveau il faudra toujours créer plus de jeux, l’ordre d’apparition des monstres change un peu et la difficulté monte petit à petit jusqu’à devenir impossible. Le but étant d’atteindre l’objectif avant de se faire consumer par la vilaine distraction. Parfois apparaît un personnage un peu plus gros où il faudra enchaîner les touches avec minutie. Et c’est tout.

La musique est mignonne mais toujours la même, le sound-design collerait bien dans un jeu estampillé Bapt et Meatly. Le gameplay est celui d’un mini-jeu warioware. Avec ces 4 euros et ma flemme j’aurais peut-être dû commander un bibimbap ou me prendre Egz sur le play store. Lorsque j’ai rédigé les précédentes lignes, le jeu était disponible pour le prix d’un Kebab, sans frites, ni cola et hors capitale. Désormais, il est possible de l’essayer gratuitement, cela ne coûtera donc que du temps (promis, pas beaucoup).

Notes et références :

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