Je ne savais pas exactement à quoi m’attendre de la part de Sniper Ghost Warrior. Cette série a plus ou moins bonne réputation selon les personnes, et pourtant, je n’y ai encore jamais joué à ce jour. Mais bon après tout « pourquoi pas », me suis-je dit, en me rendant à ce hands on pour y tester son troisième épisode. C’est sans à priori et en amateur de jeu de tir à la première personne que je me suis pris à l’apprécier à la hauteur de sa simplicité.
Jeu propre avant tout
Le résultat est au moins visuellement propre et loin d’être vilain. Je mentirai en disant que Sniper Ghost Warrior respire une identité visuelle percutante et audacieuse. Vous pourrez en parlant de lui cocher toutes les cases qui font un bon fps militaire se voulant un minimum réaliste. Pourtant, malgré un manque de personnalité qui lui serait propre, cette balade champêtre dans la nature géorgienne avait ce je ne sais quoi d’agréable.
Il y avait peut-être encore un peu de clipping sur certains éléments de décors et des effets de lumières parfois trop exagérés à mon goût, mais globalement, c’est un jeu qui a su être sobre et ne pas trop en faire sur les filtres de couleurs comme certains autres le font sans complexe. Je ne saurai dire non plus sur quelle machine le jeu pouvait tourner, mais il me sembla correctement fluide. Espérant que le jeu final saura être aussi bien optimisé qu’il me l’a paru lors de cette session de gameplay.
Mais avant de pouvoir enfin jouer et fragur du méchant à tout va, nous avons eu droit à un jargon un peu téléphoné comme quoi le troisième épisode de la série embrasserait pleinement les trois mamelles qui lui donnèrent son titre. C’est à dire qu’il serait possible d’être soit le sniper, soit le ghost ou soit le warrior. Je vous traduis de suite leurs intentions qui sont en vérité de vous apporter le moyen d’aborder chaque mission sous l’angle qui vous plaira.
Snipez bien !
Pour faire simple, vous pourrez vous la jouer complètement en mode sniper, le tueur à distance qui ne s’investit jamais sur le terrain. Le ghost étant celui qui s’infiltre, remplit sa mission et repart aussitôt sans s’être fait repéré. Le warrior étant le chemin qu’emprunteront tous les bourrins en herbe. Joli programme puisque selon notre façon de jouer, la fin d’une mission s’accompagnera d’une espèce de note dans chacune de ces « classes ».
Donc testons-le pour voir. Rare pour ne pas être souligné, j’ai pu tâter de la chose avec un clavier et une souris. Ensuite, je fus libre de mes mouvements. La démo se déroula sur une carte semblant vaste, en tout cas suffisamment pour accueillir plusieurs missions à accomplir en son sein, allant de l’infiltration et la destruction d’objectifs militaires ennemis au sauvetage d’otages en péril. Il y avait honnêtement de quoi faire mais malheureusement pas assez de temps pour en explorer toutes les possibilités.
Une fois mon armement et ma mission choisie, me voilà partant de ma cachette de sniper pour me rendre à l’aide d’un véhicule aux alentours de la zone où je dois remplir mes objectifs. Celle que j’ai prise alors était de m’infiltrer discrètement ou non – le choix étant le mien – sur un terrain rempli de wagons dont certains renfermaient du carburant. Ainsi juste après le vol d’un document, à l’aide d’un drone, j’ai pu tagué l’ensemble des soldats ennemis présents dans les environs.
Le drone en question me fit poser la question de la difficulté du jeu. Nous verrons donc dans la version finale s’il facilite autant l’expérience dans les niveaux les plus élevés ou ne reste qu’un gadget utile. A voir, mais passons. Par la suite, j’ai ouvert des vannes d’essence, j’ai tiré dessus, ça a fait boum de partout et malheureusement j’ai du m’arrêter là, le rendez-vous prenant fin pour laisser la place à d’autres.
Sniper Ghost Warrior 3 ne devrait pas révolutionner la machine des fps militaires à vocation plus ou moins réaliste. Néanmoins, je fus agréablement surpris par sa réalisation me semblant solide, mais surtout par ses intentions d’offrir le choix au joueur d’aborder chaque problème avec plus ou moins de subtilité selon son envie dans des cartes particulièrement ouvertes à l’exploration. Sortie sur PC, PS4 et Xbox One le 27 janvier 2017.