Kite

Kite, une femme tout juste vivante. Nous pouvons la reconstruire, nous en avons la possibilité technique. Nous sommes capables de donner naissance à la première femme bio-ionique. Kite deviendra cette femme. Elle sera supérieure à ce qu’elle était avant : plus forte, plus rapide : en un mot, la meilleure !



Super Jaimie

Vous vous rappelez de toute cette époque ou les séries mettaient un peu de trucs cybernétiques et bioniques dans leur scénario pour expliquer des choses insensées à des spectateurs venus surtout pour des histoires très basiques ? Kite est exactement dans cette mouvance, jusqu’à ses musiques retro-future synthwave adorables. Visuellement, par contre, c’est déjà moins intéressant : le pixel est crado, l’ambiance est assez lourde visuellement et fera rendre le petit déjeuner à tout estomac fragile.

Aux premiers abords, on a très peur de ce que va être Kite. Les screenshots n’aident pas : ils peinent à présenter ce qu’est réellement Kite une fois pris en main. C’est un twin-stick shooter qui vous demander de parcourir (pour l’instant) une dizaine de courts niveaux à la recherche de plusieurs objets à détruire. Il y a une sorte de hiérarchie : le premier niveau va vous demander de tirer sur des robots, le second vous expliquera le principe des tourelles et le troisième mettre en place un générateur de boucliers (qui protège les tourelles). Viendront ensuite les tourelles qui se régénèrent, grâce à des gros blocs d’alimentation qu’il faut détruire, mais qui restent protégés par des boucliers. Vous voyez l’astuce ? Plus on avance dans les niveaux et plus il y d’objets disposés sur la carte, des objets à détruire dans un certain ordre. Et au milieu de tout cela, évidemment, il faut aussi sauver des scientifiques.



Deus Ex, il y a vingt ans

Une fois sorti d’un niveau, une fois noté sur votre capacité à flinguer tout ce qui bouge avec vos deux types d’équipement armés, votre bouclier et votre régénération de santé bienvenue, on vous proposera d’acheter des objets. Tout ce que vous collectez dans les niveaux vous servira de craft, qui sert tout simplement de monnaie d’échange. On y achète des implants cybernétiques améliorant le personnage mais surtout, quelques possibilités de déplacement absolument amusantes.

Il est possible d’accélérer le personnage façon « l’homme qui valait trois milliards » ou au contraire, de bénéficier d’un bullet-time qui par ailleurs est très mal rendu et ressemble à un benchmark raté de 1992. Cela rend les déplacements vraiment intéressants, alors que déjà la baston à coup de fusils et d’arbalète laser est assez motivante. On a aussi le droit à quelques points d’aptitudes à placer dans des améliorations de pouvoirs, d’armes et de déplacements.


Kite est particulièrement moche et pourtant, il a du charme. Il se joue bien, sait faire plaisir au joueur et si les développeurs parviennent à lui donner davantage de difficulté, plusieurs niveaux vraiment différents et une certaine durée de vie qui dépasse l’heure de découverte, alors on tiendra surement quelque chose de sympathique.

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