GNOG

Certains jeux sonnent comme des évidences ; à peine lancés ils submergent le joueur, qui n’a plus qu’à profiter de ce qu’ils ont à offrir. On se dit alors : « voilà ! C’est pourtant simple de faire un bon jeu ! ». Bienvenue dans GNOG, un puzzle game de bonne compagnie.


Saine simplicité

Le jeu de KO_OP mise sur un principe très simple : des boîtes mystères, qui font office de niveau. Chacune est un micro-univers à elle seule, et bien évidemment une énigme. Sans que rien ne soit clairement expliqué, le joueur devra comprendre comment fonctionne la boîte, comment l’ouvrir, comment interagir avec le petit monde qu’elle abrite pour enfin résoudre le casse-tête qu’elle représente. Cela se fait naturellement : on active les différents éléments, on découvre leur fonctionnement, on progresse dans la mini-histoire que raconte le niveau. Simple et efficace.

Le gameplay est élémentaire : certains objets du décor sont interactifs, il n’y a qu’à cliquer dessus pour observer ce qu’il advient. Puis à trouver l’ordre dans lequel actionner les choses. Une mécanique simple et pratique qui permet au jeu de s’exporter facilement sur mobile en mode tactile (iOs uniquement pour le moment). Ce gameplay rudimentaire a pour conséquence une difficulté très peu élevée, et aucun puzzle ne posera vraiment problème. Là n’est toutefois pas la question : GNOG ne cherche pas le défi, il s’agit plutôt ici… d’ambiance.



Le jeu du bonheur

L’univers visuel de GNOG frappe dès les premiers coups d’œil. C’est original, c’est mignon et c’est très coloré. Les boîtes sont autant de découvertes esthétiques, toujours réussies, toujours surprenantes : le vaisseau spatial, la grenouille, le magasin de bonbons… Chaque univers est une débauche de couleurs, soutenue par une bande-son joyeuse à souhait qui s’intègre parfaitement, au point de devenir un élément essentiel du jeu. Jouer à GNOG se fait par pur plaisir contemplatif, tant visuel qu’auditif. Dans ces conditions, une trop grande complexité des puzzles aurait pu faire naître chez le joueur une frustration en rupture avec l’harmonie portée par l’enrobage ; en choisissant de faire un jeu accessible, KO_OP fait le choix de la cohérence dans son design. Le jeu est plaisir jusque dans son gameplay simpliste, qui permet une découverte progressive des énigmes sans jamais se montrer frustrant. On ne peste jamais devant GNOG : on se contente de sourire.



Le petit plus VR

Si le jeu est disponible sur PC et PS4 en version « normale », il est également disponible en réalité virtuelle. Et c’est là une chose dont on peut franchement se réjouir, tant la VR se montre particulièrement adaptée. GNOG ne proposant pas de déplacement (seulement de la manipulation des différentes boîtes), aucun risque de trouble de l’oreille interne qui viendrait gâcher la fête. De plus, le travail graphique rend d’autant mieux une fois l’immersion en réalité virtuelle accomplie : on en prend plein les mirettes et l’on a réellement l’impression de toucher du doigt les différents mécanismes et éléments des puzzles. Mieux, les petites animations qui viennent récompenser la clôture d’une énigme, bien que d’une simplicité enfantine (en 2D sur différents plans), fonctionnent à merveille le casque sur la tête, et participent elles aussi au bonheur général qui ne lâche pas le joueur tant qu’il n’a pas éteint la machine… ce qui arrive d’ailleurs un peu trop tôt, car GNOG n’a qu’un seul défaut, c’est d’être trop court (une dizaine de boîtes seulement).


GNOG fait dans la simplicité, mais le fait tellement bien qu’il est difficile de lui résister. Le jeu est beau, inventif, agréable de la première à la dernière seconde. Son rythme, sa musique, ses couleurs font un bien fou et l’on se plairait volontiers à enchaîner les puzzles encore et encore… Malheureusement, GNOG est court, et c’est un peu frustrant. Ou aurait tellement aimé en avoir plus…

1 réflexion au sujet de « GNOG »

  1. Maiiiis…
    Ça donne super bien envie tout ça !
    J’avais vu la BA y’a quelques temps et e concept avait l’air effectivement sympa. Ça m’avait fait penser au Polly Pocket de quand j’étais gamin.

    Et ouais, j’imagine bien que la VR sublime le tout. (Faut vraiment que je m’achète un casque !)

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