Skylar & Plux: Adventure on Clover Island

Copie évidente de Ratchet & Clank, ce Skylar & Plux : Adventure on Clover Island tente malgré tout de nous convaincre de sa bonne foi en proposant un jeu de plateformes en 3D qui sent bon l’ère PlayStation 2 et la collecte en masse de cristaux, boulons et autres joyeusetés. Sur PC, qui-plus-est, c’est un genre qui se fait rare. Le verdict est-il positif ?



115 minutes

C’est le temps qu’il m’a fallu pour terminer le jeu. Voilà, le plus gros défaut vous est jeté à la figure et maintenant, il va falloir broder autour de cela pour vous dire tout ce qui est intéressant dans ce titre. Forcément vendu trop cher à ce prix, forcément trop simple à jouer, Skylar & Plux est on-ne-peut-plus facile d’accès. Les plus jeunes y trouveront un léger défi, des ennemis aux attaques très énervantes (des chiens robots qui vous bondissent dessus, des lance-missiles très énervants, des mitrailleurs abusifs) mais les habitués du genre n’en feront qu’une bouchée. Comme de tout le jeu, par ailleurs.

Skylar est un chat, capturé par un méchant très méchant pour devenir une arme. Amnésique, c’est habituel chez les apprenti héros, il va devoir jouer de son nouveau gant à la pointe de la technologie pour s’échapper et échouer sur une planète paradisiaque. Celle-ci est polluée par votre Némésis et il va falloir obtenir trois orbes magiques pour rétablir l’ordre sur la planète. Devinez qui s’y colle ?

L’histoire est inintéressante au possible et pire : elle n’a aucun sens, le méchant est horrible (rappelons qu’il a enlevé la mémoire du héros !) mais fera un millier de blague et sera rapidement « pas si méchant que ça ». Alors… Qu’il a supprimé la mémoire du héros, bon sang ! On ne fait pas ça juste parce qu’on est pas content, que papa nous a maltraité ou autre bêtise du genre ! Mais voilà : c’était un bon moyen pour les développeurs de donner un sens (débile) à cette histoire.



Plateformes en forme ?

Le cœur du jeu est cependant très sympathique. Un peu trop flottant, notre héros et le moteur de jeu qui l’entoure crient à l’amateurisme, à l’équipe de développeurs motivée et passionnée du genre qui y a retranscrit tout ce qu’elle aimait comme on dessine et partage ses premiers dessins sur Deviant Art. C’est amateur, mais cela a malgré tout du charme. On saute, on utilise un jetpack pour planer, un bras magnétique pour attirer des objets et créer des plateformes (du plus bel effet), un objet permettant d’arrêter le temps (à la sonorité très réussie, ce qui rend l’expérience vraiment sympathique) et on parcourt trois « mondes » différents.

Dans ces mondes, on se battra rarement contre les trois types d’ennemis expliqués plus haut. La plupart du temps, vous jouerez de la plateforme, collecterez un maximum de cristaux qui vous permettront par ailleurs de libérer de petits êtres bloqués dans des cages (comment ça, Rayman ?). Chaque petit être nécessite 100 cristaux pour être libérés : ne vous inquiétez pas, en plus des caisses à exploser les cristaux sont absolument partout dans les niveaux. Vous n’en manquerez jamais.


Les bases sont là et jamais Skylar & Plux ne propose quelque chose de fondamentalement nouveau. C’est juste un hommage au genre, très jouable, agréable à parcourir qui manque furieusement de durée de vie. Le prix du jeu est bien trop élevé, l’histoire est crétine, la fin expéditive, la difficulté au ras des pâquerettes… Mais c’était fun !

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