AWAY : Journey to the Unexpected

Gamescom, second jour, au petit déjeuner de l’hôtel je discute avec Skywilly… « J’ai rendez-vous avec Aurélien à 10h00 ce matin », lançais-je, « Ah ouais ? » me répondit mon très drôle rédacteur en chef… Très drôle car Away, c’est le nom du nouveau jeu d’Aurélien Regard (célèbre créateur français de The Next Penelope). Bon c’est vrai, cette blague n’était pas drôle, n’hésitez donc pas à envoyer vos insultes à la rédaction, à destination de Skywilly.


Away était jouable sur le salon, y compris sur sa version Switch en zone public (chez Nintendo), j’ai testé pour ma part une version PC, sous le regard d’Aurélien et de Jim (le co-créateur du jeu). Décrit par le duo comme un FPS feel good, Away propose de vivre l’aventure d’un petit garçon, sans pouvoir spécial, sans charisme particulier, juste un gamin avec sa b… euh… juste un gosse avec un bâton qui va parcourir des niveaux, en mode détente, tout en se faisant des copains sur la route. Les graphismes façon cartoon reflètent à merveille l’ambiance détendue du jeu et on a l’impression de se déplacer dans un dessin animé digne du club Dorothée (en bien plus beau cependant). Un enrobage graphique plutôt amusant quand on sait qu’Aurélien et Jim se sont inspirés des premiers Doom pour créer la façon qu’ont les personnage de vous regarder. Concrètement ceux-ci ne sont pas conçus en 3D, il s’agit d’un modèle en 2D qui est en permanence tourné face à vous, il est possible de tourner tout autour d’un personnage, il regardera toujours dans votre direction. Un élément qui semblera être un détail pour certains mais qui méritait d’être mis en avant.

Côté jeu en lui même, votre personnage se déplace en vue subjective à travers des niveaux dans lesquels il pourra glaner divers ressources, de la nourriture pour recharger sa vie, de l’argent ou encore des cubes d’amitié (en nombre très limité) qui permettront d’enrôler des personnages dans l’équipe. Une fois l’un de ces artefacts en votre possession, il suffit de vous diriger vers le héros que vous souhaitez recruter puis d’engager une séquence de dialogue qui pourra l’amener à vous rejoindre, ou à l’inverse à refuser et ne jamais faire partie de votre équipe. Chaque protagoniste dispose de son propre pouvoir, mais aussi de son propre mode de vue. Le petit vieux aux lunettes cassées vous permettra de lancer des boules de feu, mais l’éclat sur ses verres sera aussi présent sur votre écran, obstruant une partie de votre visibilité. Durant la démo 3 personnages étaient disponible sur plus d’une dizaine annoncés par Aurélien et Jim, sachant que quoi qu’il arrive votre équipe ne peut être constituer de plus de 4 membres et qu’il n’est pas possible de changer la constitution du groupe en cours de route. D’ailleurs même si l’on parle de personnages il faut plutôt voir ceux-ci comme des sortes d’armes secondaires sur lesquelles basculer en cas de besoin. En plein combat, si besoin d’une boule de feu, je passe sur le petit vieux, j’envoie mes salves enflammées, puis je bascule sur l’arbre pour envoyer des graines servant de mines, etc. Le plus important étant de toujours garder le héros principal en vie (oui oui, le gamin avec son bout de bois), car si celui-si meurt c’est la fin de la partie.


La démo donnait clairement envie d’en voir plus et laissait surtout bien transparaître l’esprit feel good que les 2 créateurs veulent véhiculer. Une magie qui fonctionne à la perfection puisqu’à l’heure ou j’écris ces lignes je suis particulièrement fatigué et je n’ai qu’une envie, me laisser tomber dans mon canapé pour jouer à un jeu sans prise qui me détendra… Ah bah tiens, Away est parfait pour ça ! Et comme tous les jeux feel good, il s’appréciera particulièrement un dimanche après-midi avec une bonne gueule de bois et une bouteille de Perrier (protip).


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