Trailblazers

 
Sur le papier Trailblazers partait d’une excellente idée : mixer jeu de course et bataille de peinture « à la Splatoon ». Le principe est simple, chaque véhicule dispose d’une réserve de peinture qu’il peut déverser pour colorer la piste et obtenir un boost de vitesse lorsqu’il roule sur sa propre couleur. La jauge remonte petit à petit et il est même possible de la vider d’un seul coup pour tirer sur un adversaire et l’immobiliser temporairement.
 
C’est donc tout joyeux que j’ai lancé le jeu, pensant passer une excellente soirée sur un jeu de course mettant pour une fois l’accent sur la coopération. J’ai malheureusement très vite déchanté. Pour les points positifs ça va aller vite, je n’en vois que deux : la direction artistique colorée est agréable à l’oeil et il y a pas mal de modes de jeu différents. Tout le reste ou presque est raté. Les bruitages aigus sont insupportables, la bande-son donne en permanence l’impression d’écouter du sous Jet Set Radio, les collisions sont immondes, les véhicules se trainent même à vitesse maximale… c’est l’ennui total.
 
En ligne il n’y a personne et même en local à quatre joueurs le jeu ne prend pas tellement il est lent. Pire, puisqu’il n’y a pas de pouvoirs spéciaux ou d’objets et que rouler dans la peinture adverse n’inflige aucun malus, on finit par jouer sans profiter du concept de base qui parait totalement sous-exploité. Dommage, je m’attendais à beaucoup mieux.
 
Bestio

Laisser un commentaire