State of Decay 2

Absolument tout a été dit sur State of Decay 2 mais le positif a rarement été le plus retenu. C’est avec du retard mais beaucoup de curiosité que je me suis lancé dans cette aventure de survie prétendument jouable en coopération. Bugs en tout genre et menus récalcitrants m’ont forcé à jouer qu’à deux joueurs, puis tout seul. Non pas par la faute d’un énième problème mais bien parce que le second joueur s’ennuyait ferme.

Mais revenons à ce qu’est réellement le jeu depuis le début : un tutoriel vous montre tout ce qu’il va pouvoir être possible de faire dans State of Decay 2. Frapper du zombie, courir en parkour sur les murs puis fouiller des zones lentement pour s’assurer d’être discret ou rapidement au risque de faire du bruit et d’ameuter quelques zombies. On peut aussi conduire des véhicules, jouer en mode infiltration (même si les zombies sont un poil trop intelligents quand il s’agit de nous repérer) et tenter de comprendre l’inventaire et ses double-clics et différents menus.

Rapidement, il s’agit donc de prendre possession d’un lieu précis, d’en faire sa base et d’engager de nouveaux rescapés pour s’occuper des différents modules. Le jardin, la gestion des stocks, la médecine, etc. Au fur et a mesure de nos trouvailles, on pourra améliorer la base et ses différents lieux pour rendre le tout plus efficace. Mais ce sera après d’abusives séquences d’allers et retours dans la ville à la recherche de craft, pour revenir à la base, tout déposer puis repartir. Entre temps, plusieurs de vos personnages auront des besoins, principalement liés à des ressources que vous devrez elles-aussi ramener à la base. On ne fait absolument que ça, dans State of Decay 2.

Finalement ce serait sympathique, comme concept, si le premier jeu n’avait pas déjà tout proposé en son temps. Ici on a le droit à un moteur de jeu tout juste rehaussé, qui fait quand même peine à voir parfois, avec des hordes et bases ennemies disséminés un peu partout sur la carte, au même titre que les ressources. On y va, on tue tout le monde, on prend du craft, puis on revient. On ne fait que ça, à longueur de temps. Pire, le second joueur ne peut que trop rarement interagir lui-même avec la base et ne gagne en flexibilité qu’avec le nombre d’heures passées avec son « chef ». C’est assez mal foutu, comme beaucoup trop de choses dans State of Decay 2 finalement, pour être recommandable. Jouez plutôt au premier jeu, quitte à être seul.

Skywilly

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