Steam Greenlight : premiers changements…

Ce beau bordel désorganisé que fut le lancement de Greenlight n’a pas beaucoup plus à Valve. Du coup, ils revoient leur politique de soumission de jeu et surtout, la rendent payante. Pour la bonne cause !
Désormais, pour proposer un projet, il va falloir payer 100 $. Valve ne se fait pas d’argent sur le dos des indépendants, pas de cette façon en tous les cas : c’est seulement pour éviter les fakes et autres très mauvais jeux. Tout l’argent récolté ainsi sera reversé à la fondation Child’s Play.
Une grosse mise à jour de l’interface est aussi en place, permettant de mieux trier les projets, de rendre le tout bien plus clair. Bref, comme d’habitude, Valve écoute les critiques et semble y répondre efficacement. A voir sur le long terme si Steam Greenlight pourra gagner quelques fans de son concept dans les jours à venir…

0 réflexion au sujet de « Steam Greenlight : premiers changements… »

  1. J’ai trouvé l’idée vraiment horrible quand je l’ai vu hier soir, y avait des tonnes de solutions pour empêcher les problèmes, et la seule avec laquelle ils osent venir, c’est celle là… WTF !?

    Répondre
  2. Heureusement ce n’est pas rétroactif pour les jeux déjà mis sur Greenlight.
    Mais c un beau bordel oui, une masse infâme de jeux hideux sans idée derrière, parfois avec des screenshoots dignent de ma petite nièce de 7 ans !
    Ahhhhh……

    Répondre
  3. CosmosDash> Hm.. des tonnes de solutions? J’veux bien en écouter quelques unes si tu les trouve meilleures que celle actuellement appliquée.
    En l’occurrence, celle-ci a le double avantage de filtrer les « fakes » ainsi qu’un bon nombre de projets qui n’ont pas de « sérieuses chances » d’être publiés. Puis bon, 100$, en comparaison de ce que ça coûte de développer un jeu même à budget modeste, c’est pas beaucoup. Le seul cas problématique qui me vient à l’esprit concerne les développeurs provenant de pays dont le salaire moyen est très inférieur à celui des Etats-Unis; quant à ceux qui sont trop justes, ils peuvent toujours demander l’aide de leur entourage (amis/familles, communauté, certains studios ont même proposé leur aides).

    Répondre
  4. Une un peu simplette : Une caution, quitte à payer, une fois que le jeu est vérifié comme légitime, voir même une fois validé, l’argent peut être rendu. Valve a aussi largement l’argent pour embaucher une ou deux personnes pour faire le tri, y a eu 700 propositions, à temps plein c’est vraiment rien même pour une personne seule d’y faire gaffe. Une licence moins chère ? 25 ou 50$ aurait largement suffit. Y en a plein. Les développeurs ont déjà à payer sur pratiquement toutes les plateformes, au moins ils s’en foutent pas plein les poches comme Apple, mais, appelez moi coeur de pierre, je suis le seul à en avoir absolument rien à foutre que mon argent aille à X ou Y association ?
    Après, y a du positif aussi hein, moins de merde, moins de trolls, etc. Mais est ce que ça va vraiment empêcher les 75 clones de Minecraft d’essayer ? Ou ceux de Super Meat Boy, etc. Et 320 mods Half Life ? Autre chose qui est plutôt entre avantages et inconvénients, ça va forcer les développeurs à commencer à se vendre ailleurs afin de réunir de l’argent et de se créer une petite communauté, ce que Greenlight permettait de faire, on pouvait y dire que le jeu avait déjà une démo ou était en vente ici ou là, les jeux avaient de la visibilité, et ça servait en quelque sorte à savoir si le jeu allait plaire au moins aux gens. Maintenant il faudra payer pour avoir accès à tout ça en gros. Et j’ai beau être un énorme hater Apple, quand tu payes à la base, au moins t’es sûr (Tout en sachant qu’ils peuvent quand même te dégager quand ils veulent, pour la raison qu’ils veulent) que ton jeu finira sur l’Appstore, là avec Greenlight tu vas payer et t’as au moins 9 chances sur 10 de crever au milieu du surement bientôt millier de jeux proposés !
    Au mieux ça va juste rajouter une ligne « 100$ for Steam Greenlight » dans la section « Pourquoi on veut votre argent » sur Kickstarter & Co.
    Aussi, faut savoir que même quand le jeu atteint les 100% de la part des gens, il doit encore passer par la case Valve qui peut le refuser à tout moment pour quelque raison que ce soit.

    Répondre
  5. Avec un peu de recul ( une semaine ) ça sent quand même vachement l’opération marketting tous ça : tous le monde en parle – en bien ou en mal – mais je suis pas sûr qu’en mettant le service payant direct ils auraient suscité autant d’engouement… En bref, un énième endroit où perdre de l’argent et du temps pour un indé, sans réelle retour ( là où, au moins au début, cela pouvait donner une visibilité gratuite pour les dév’ ).
    Voilà pourquoi je m’oriente de plus en plus vers indievania ( faute de mieux ) en tant que joueurs : malgré un catalogue pas forcément follichon, il ya de belles surprises, un site marchand plutôt propre, et ils ont au moins le mérite de reverser 100% de la vente aux dév’…

    Répondre

Laisser un commentaire