Runner 2 : Future Legend of Rhythm Alien

Il va sans dire que j’étais HYPER impatiente que ce jeu sorte. Après Bit.Trip.Runner et son MEGA succès dans le monde de l’indépendant, ce second opus était SUPER attendu par les fans, dont je fais partie. Mais avec tant de changement, j’avais tout de même peur d’être ULTRA déçue malgré les promesses de Gaijin Game. Alors finalement, ce jeu se révélera-t-il EXTRA ?

Double Rainbow !

Gaijin Game a déjà fait fort en nous sortant la série Bit.Trip, composée de jeux au gameplay complètement différents les uns des autres et tous excellents. En prenant toujours une base musicale, les jeux relatent l’histoire de Commander Video, un alien avec le rythme dans la peau. Bit.Trip.Runner premier du nom est un run & jump à la difficulté assez corsée, malgré un gameplay très simple : des touches pour sauter, se baisser, frapper ou encore renvoyer des blocs. Chaque obstacle passé crée un petit son. Une suite de note est alors obtenue, entraînant une petite mélodie en rythme avec la musique de fond. Il faut aussi récolter de l’or, permettant non seulement d’avoir plus de points, mais aussi un bonus de fin de niveau : le Retro Challenge, où Commander Video se retrouve dans un univers 8bit semblable à Pitfall.

C’est simple, mais efficace. Pour preuve, c’est l’arrivée très attendue de Bit.Trip.Runner 2 par un bon nombre de fans. Et l’heure est au changement. Plutôt que de reprendre le même jeu en créant d’autres décors, Gaijin Game s’est surpassé en ajoutant une quantité folle d’éléments de Gameplay, mais aussi de personnages accompagnés de leurs costumes et surtout, le passage à la 3D (même si le plan reste de profil). La première chose que l’on remarque, c’est que… c’est beau. Vraiment. Avec des protagonistes aux allures très simples, Runner 2 nous offre des décors joliment colorés et de superbes animations. Tout cela est orchestré par des musiques excellentes, même si celle-ci sont malheureusement peu nombreuses.

I am only a man

Runner 2 débute son scénario juste après la fin du premier opus. Vous allez donc devoir partir à la poursuite du grand méchant robot Timbletot ! Mais n’ayez crainte, car cette fois, Commander Video n’est pas seul. L’histoire est contée par Charles Martinet, connu notamment pour être la voix de Mario. Nous voilà donc bien à l’aise, avec des petites vidéos parfaitement dessinées et animées. Et c’est alors que nous sommes plongés dans le premier niveau, dans les nuages. Les commandes de bases sont aisément retrouvées pour les habitués, en gardant une progression en douceur pour les néophytes. La jouabilité est tellement plus fluide que le jeu en devient presque facile, si on devait le comparer à son prédécesseur. Mais que les acharnés de la manette se rassurent : trois modes de difficultés sont disponibles, changeant le nombre d’obstacles à éviter et leur disposition pour donner plus ou moins de fils à retordre.

Il est aussi possible d’ajuster la difficulté soi-même, en choisissant de récolter tout l’or, mais aussi en se dirigeant vers des passages indiqués plus difficiles, ou même en décidant de prendre ou non les checkpoints situés à mi-parcours. Si vous obtenez le maximum d’or, le niveau se termine par un tir au canon, pour tenter de récolter encore plus de points. Cette fois, pour voir les niveaux rétro qui sont au nombre de 25, il faut les trouver dans les parcours. Il existe aussi des sorties alternatives, souvent pour accéder à des niveaux qui vous permettront d’acquérir un nouveau personnage. Parmi les choses à chercher, il y a notamment les costumes, tous plus loufoques les uns que les autres. Il faudra parfois attendre d’aller prendre une clé pour pouvoir accéder à des chemins où se cachent ces coffres à vêtements. Vous avez donc compris que les développeurs ont voulu mettre le paquet sur ce qu’il y a à découvrir.

« Not all games has to be brown »

Avec tous ces nouveaux éléments et le nombre d’obstacles bien plus grand que dans le premier Bit.Trip.Runner, comment ne pas s’y perdre ? Tout simplement avec la magie de Gaijin Games. Les niveaux sont parfaitement construits avec de bon timings qui donnent un rythme « logique ». Ainsi, les parcours sont fluides et les combinaisons de touches par rapport aux obstacles viennent instinctivement, à condition tout de même d’avoir de bons reflex. En plus de cela, si vous vous ennuyez lors d’un passage où il y a trop peu d’obstacles, vous pouvez vous mettre à… danser. C’est encore un autre moyen d’avoir des points et de rigoler un peu avec les mouvements des différents personnages.

Gaijin Games ne s’est donc pas moqué de ses fans avec Bit.Trip.Runner 2 majestueux. Tout y est : plein de nouveautés, de beaux décors, des jolies couleurs, de bonnes musiques, un meilleur gameplay, de références marrantes et de la danse ! Même si le niveau de difficulté a été clairement abaissé par rapport au premier opus, tout le monde peut trouver son compte d’adrénaline et de Ragequit. Une petite dizaine d’heures suffit à compléter le jeu et trouver un bon nombre de secrets. Il ne manque plus maintenant qu’a attendre impatiemment que Bit.Trip.Runner 3 montre le bout de son nez. Si Gaijin Games continue sur cette lancée, il ne leur manquera plus que quelques années pour créer le Run & Jump véritablement parfait.

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