Pro Cycling Manager 2013

Hey, ouais ! C’est génial, aujourd’hui on va parler de vélo ! Ce sport noble qui ne regroupe que les meilleurs, les plus valeureux, les plus honorables des athlètes mondiaux… et Richard Virenque. Mais passons, comme je l’ai dit, aujourd’hui c’est l’éclate la plus totale parce que je vais répondre à la question que se pose le monde entier à chaque sortie d’un nouvel épisode de la série des Pro Cycling Manager : y a-t-il un bouton avec une petite seringue pendant la course ?

Pro Cheating Manager 2013 ?

Je ne vais pas faire durer le suspense plus longtemps hein, la réponse à la question posée plus haut est non…malheureusement. Cela dit, je dois vous avouer que c’est mon premier Pro Cycling Manager et j’ai bon nombre de constats à faire. Premièrement, si vous n’aimez pas le vélo ne vous approchez JAMAIS de cette série. À moins d’être doté d’une persévérance inouïe, mais attention, je ne parle pas de la persévérance qui vous pousse à par exemple, finir un jeu en mode hard. Non, je parle de la persévérance qui pousse un joueur à monter tous ses persos de Disgaea au Lv 9999 ou bien faire un speedrun de GTA SA 100%. Bref, sans cet élan d’héroïsme si vous n’êtes pas fan de vélo vous pouvez donc gentiment passer à côté du titre en question sans vous retourner, vous ne raterez rien. Et pour cause, Cyanide, bien conscient de son public, ne s’embarrasse même pas d’un tutoriel. Les bases les plus simples vous sont bien sûr montrées (mais pas expliquées) sur le tas pendant la carrière. Mais il vous faudra un moment pour comprendre tous les termes, tableaux, stats etc. si vous n’êtes pas habitué du genre.

Pour les gros fanas de deux roues non motorisées, c’est simple, le jeu est beaucoup plus « Manager » que « Cycling ». Donc attendez-vous à passer votre vie à lire des tableaux de stats, réserver des pistes pour entraîner vos joueurs ou subvenir à tous leurs besoins. Un travail de longue haleine et sans guère de récompense avant le début des vraies épreuves où si vous êtes vraiment bon, vous pourrez remporter quelques petites choses. Pour résumer, c’est long, incroyablement et effroyablement long. Chaque jour un nouveau courrier pour vous informer qu’il y a quelque chose à faire.

Tout ça bien sûr uniquement pour la partie gestion de la carrière. Sinon si vous avez totalement perdu les pédales (vous avez vu, je fais de l’humour à vous décoller le cul de votre selle) vous pouvez lancer un tour de France et là vous pouvez dire adieu à votre vie et à votre âme. Bien sûr il y a des moyens de « jouer » sans passer par là. Malgré toutes mes critiques, le jeu est d’un complet absolument irréprochable, un fan de vélo serait au Nirvana. Vous pouvez par exemple compter sur les courses simples, ou bien juste une étape ou encore de la course sur piste (chaque discipline ayant un gameplay et une gestion différentes).

Maillot jaune à pois blancs aux yeux bleus

Normalement à ce stade de la critique tout le monde est parti et plus personne ne lit donc je vais en profiter pour récompenser les derniers qui persévèrent (c’est bien, vous avez écouté ce que j’ai dis plus haut) et je vais vous gratifier d’une recette de sauce bolognaise.

Pour commencer, c’est très simple, il suffit de couper un oignon en petits morceaux, vous suivez avec un chorizo bien piquant. Ne vous en faites pas une fois cuit il ne piquera plus, c’est juste pour donner du gout à la sauce. Donc, je disais, des petites rondelles de chorizo. Balancez-les dans une casserole avec de la viande hachée (préalablement assaisonnée) ainsi que de petits dés de poivron rouge. Faites colorer le tout à feu moyen, quand vous atteignez un résultat qui vous semble appétissant vous pouvez y rajouter du coulis de tomates avec un quart de verre d’eau. Faites réduire légèrement le tout à feu vif en ajoutant de tout petits morceaux de carottes et l’oignon dans votre sauce pour les faire ramollir un peu. À la suite de ça vous pourrez ajouter une bonne pincée d’origan ainsi que l’ingrédient final une petite spirale de ketchup pour rajouter du sucre. Et voilà, votre sauce est prête, généralement elle se fait très rapidement pendant que vos pâtes sont dans l’eau. Bon appétit !

Bon, assez plaisanté, Pro Cycling Manager pour ceux qui n’ont pas décroché c’est un niveau de précision et de réflexion plus qu’impressionnant. Seul regret, le fait que quasiment aucun novice ne puisse s’y mettre. Mais Cyanide le sait, il tient là un public de niche et ne vise que lui, pas besoin d’élargir pour les autres. Alors après tout…pourquoi pas, si vous aimez le vélo vous serez ravis de « Sortir du peloton comme une balle ! » et pouvoir tout gérer quasiment du début à la fin (je crois qu’il n’y a que la pression des pneus et le régime de vos athlètes qui ne sont pas présents dans le titre) sinon évidement ce n’est pas la peine de vous plonger dans ce temple sacré du « cyclimsme » qu’est Pro Cycling Manager.

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