Gimbal

Shooter multijoueur en 2D vu de dessus, Gimbal propose surtout un outil de création de vaisseaux spatiaux poussé et simple à prendre en main… Greenlighté il y a peu de temps, le jeu de 8888888 Labs, petit studio indépendant situé dans le Michigan, propose des affrontements multijoueurs dans des arènes situées au fin fond de la galaxie.

Affrontement dans l’espace

Différents modes de jeu sont proposés : chacun pour soi, bataille en équipes, capture de drapeau, course… mais dans assez peu de cartes malheureusement (un peu moins d’une dizaine plus leurs versions « mini »). Les serveurs (dont certains officiels tournent en permanence) peuvent accueillir jusqu’à 64 participants, mais vous aurez du mal à en trouver rien qu’un seul. Le jeu est sorti en début d’année, a reçu une extension gratuite courant mai ajoutant beaucoup de contenu, mais les serveurs sont actuellement vides.

Il y a bien la possibilité de jouer contre des bots pour palier à ce problème, mais leur piètre niveau d’intelligence montre bien qu’ils ont été inclus en tant que cibles et non en tant qu’adversaires de dépannage. Chaque ennemi tué, chaque round remporté et chaque partie gagnée augmentera le montant total de votre cagnotte de quelques trillions de dollars, oui oui, trillons !

Créez et partagez vos vaisseaux

L’éditeur de vaisseaux est assurément le point fort de Gimbal. Dès que vous aurez récupéré un peu d’argent, rendez-vous vite au hangar pour améliorer votre vaisseau. Choisissez en premier le modèle de base puis ajoutez-lui tous les modules souhaités parmi 112 différents classés par types (armure, armement, propulsion, navigation…). Faites-vous plaisir, car ces pièces ne sont pas à acheter, voyez plutôt ça comme un budget que vous avez à dépenser, il n’y a donc presque aucune raison de ne pas utiliser toutes vos économies puisque déséquiper un module vous rendra immédiatement sa valeur en dollars.

Avoir une grosse cagnotte vous permettra également de débloquer les rangs avancés du jeu (righteous commander, hella commodore…), vous donnant alors accès aux équipements les plus puissants. Faites bien attention lorsque vous placez vos modules, car le moteur physique du jeu prend tout en compte. Mettez trop de poids d’un côté et votre vaisseau aura tendance à dériver dans cette direction, pivotez légèrement vos propulseurs et ils pourront vous aider lors de vos manœuvres d’urgence.

Une autre raison de bien réfléchir au placement de vos modules : la localisation des dégâts. Tous les éléments peuvent être détruits. Perdre ses propulseurs et devenir une cible immobile lors d’un combat parce qu’on les a trop exposés n’est jamais une bonne idée ! Pour aller encore plus loin, certains modules peuvent interagir entre eux. Placez un support rotatif, une arme dessus puis un programme et vous obtenez une arme qui suit votre curseur de souris.

Vers l’infini et au-delà ?

Très complet, c’est réellement un bonheur d’essayer tous les différents modules et de passer du temps à les ajuster au mieux pour obtenir un vaisseau qui répond au doigt et à l’oeil. A chaque fois que vous détruirez un adversaire, le schéma de son vaisseau sera automatiquement ajouté à votre hangar. Les développeurs ont eu l’excellente idée de sauvegarder les vaisseaux sous forme de fichier PNG que vous pouvez donc partager sans aucun problème avec les autres joueurs. Cet excellent système a tout de même une contrepartie, le vaisseau de base n’est pas génial et vos premiers affrontements seront un vrai calvaire, le temps que vous puissiez l’équiper un peu mieux.

Shooter vraiment plaisant, dynamique, doté d’un éditeur de vaisseaux bien conçu, il rencontre malheureusement un problème extérieur à sa conception : le manque de joueurs. Pour un titre uniquement basé sur le multi c’est réellement un problème. Sa sortie sur Greenlight a été validée mi-septembre, nous sommes maintenant début novembre et les serveurs sont toujours déserts… Espérons que sa sortie sur Steam le boostera, car le jeu a du potentiel.

3 réflexions au sujet de “Gimbal”

  1. Je suis vraiment fan du rendu graphique et du gameplay de ce jeu, mais effectivement et c’est souvent le soucis des jeux indie exclusivement multi, y’a personne à affronter. Dommage qu’il n’ai pas fait en plus une campagne solo, avec des ladder solo, histoire d’avoir plus de raisons d’être en jeu, pour ensuite trouver des joueurs online. Mais je crois qu’ils ont été greenlighté, donc il leur reste une bonne chance de faire une sortie et de remplir leur serveur !

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  2. Tout à fait, d’ailleurs les gens l’ayant acheté sur Desura viennent de recevoir des clés Steam, tout n’est donc pas perdu 🙂 Il va falloir surveiller les serveurs ces prochaines semaines !

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