Kingdom Tales

Il y a les bons et les mauvais jeux Facebook. Il y a ceux qui vous font passer des heures à vous amuser avec de l’inutile, mais de l’agréable. Et puis il y a ceux qui visent toutes les plateformes avant de viser la qualité. Est-ce le cas de Kingdom Tales ?

Encore une histoire d’argent…

Kingdom Tales, c’est une cinquantaine de niveaux identiques basés sur du clic et une facilité déconcertante. Dans un monde d’Heroic Fantasy des plus gai et naïf, vous êtes le maire d’une ville qui va devoir prospérer selon certains objectifs. Chaque niveau possède ses objectifs et sa configuration de terrain. Vous devrez créer des maisons (de plus en plus grandes) pour ensuite toquer à la porte de façon régulière afin de récolter la taxe d’habitation. Ensuite, avec l’argent, il vous faut créer un puits permettant de ne pas assoiffer les différentes maisons : cela vous apporte du bonheur. Enfin, un site de matières premières vous permet de transformer l’or en éléments de construction pour vous agrandir selon les places disponibles (jamais plus d’une dizaine).
Voilà, le jeu est résumé. Le reste, c’est de l’objectif de mission vous demandant de finir le niveau avec un certain taux d’or, de matières premières et/ou de bonheur. Vous cliquez pour chaque action, attendez que le petit bonhomme sorte de votre château, se rende sur votre clic, reviennent à son foyer pour encaisser puis recommencer, encore et encore.

Répétitif ! Répétitif ! Répétitif !

Kingdom Tales a beau être plutôt attrayant au premier abord, même si il est évident dès les premières secondes que nous avons à faire à des graphismes passe-partout déjà vus et revus, il n’en est pas moins extrêmement ennuyant et répétitif. Il ne propose absolument aucun défi et ce n’est pas la barre de temps, à droite de l’écran, permettant (si le timing est respecté) de récolter davantage de score à la fin du niveau qui viendra rendre la partie palpitante. Les affrontements se font en simples clics et n’ont aucune difficulté (on clique sur un ennemi, un soldat se bat avec et une barre de progression s’affiche jusqu’à ce que l’ennemi disparaisse). Même chose pour les débris à supprimer ou les ruines à déblayer.
C’est d’autant plus énervant que le jeu n’a rien à faire sur Steam et qu’il ne devait pas déjà avoir beaucoup d’intérêt sur les réseaux sociaux et les tablettes tactiles. Ce n’est pas parce que le grand public demande de la simplicité qu’il faut aller à l’extrême et enlever tout amusement à ce qu’on appelle un jeu vidéo. Cateia Games n’a rien compris de cela et nous sert une soupe maintes fois goûtées, jamais appréciée.

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