BeatBlasters III

Pourquoi « trois » ? On en sait rien. Il n’empêche que ce jeu débarque plus ou moins sans prévenir sur Steam dans la catégorie « Jeu Musical » et que mine de rien, il a attisé notre curiosité. Après notre preview, on a enfin pus se faire un avis global sur l’aventure que propose Chainsawesome Games…

Le casque comme seule arme

Gina et Joey sont des BeatBlasters. Ils sont capables de transformer la musique qui sort de leur casque en réels pouvoirs. Trois sont disponibles : des boules de feu, un bouclier et de petits fusées pour décoller du sol. Chacun a sa jauge de pouvoir sur 100 unités et un bouton lié à la manette (ou au clavier, mais ce serait démoniaque d’y jouer avec). Chaque utilisation consomme des unités du pouvoir lié et pour le recharger, il faut se concentrer en rythme. Pour cela, vous enclenchez le mode « écoute » avec une gâchette laissée appuyée, puis vous frapper les boutons liés aux pouvoirs que vous voulez recharger. Tout cela bien entendu en rythme avec le tempo.
Plus vous réussissez de notes, plus vous augmentez votre jauge de tempo. Une fois pleine, elle vous permet de déclencher une rafale de boule de feu et des jauges illimitées pendant un petit laps de temps. Et c’est avec ce gameplay durement expliqué qu’il va falloir enchaîner des niveaux aux défis improbables : sauver un signe sur un train des tonneaux explosifs que lui envoient ses congénères, aider un robot à réparer des ovnis sans que des humains les détruisent avec des déchets radioactifs, affronter un pharaon en voulant à ce petit chien sans défense, etc.

Grand public ? Pas forcément…

Le gameplay est horrible de difficulté aux premiers abords. On s’emmêle les pinceaux, on est toujours en train de recharger, pendant que les ennemis ont une course bien définie et semblent ne jamais s’arrêter d’apparaître à l’écran. Il est conseillé de déjà connaître les niveaux et donc de rater son objectif plusieurs fois, avant de le maîtriser. En fonction de votre réussite, vous obtenez un score d’étoiles sur trois par niveaux. Ces étoiles permettent de débloquer des boules de feu plus puissantes et donc, de simplifier les affrontements, ce qui est un bon point pour progresser. Néanmoins, on peut aussi le voir sous un autre œil : mine de rien, cela donne une certaine durée de vie à ce titre qu’on espérait compléter en une petite heure. Finalement, vous pouvez facilement tripler la dose.
Plus que difficile, BeatBlasters III est énervant. Pourtant visuellement sympathique avec ses airs de dessin-animé fourre-tout, le jeu de Chainsawesome Games pêche toutefois à donner un peu de rythme à son aventure. La faute à des musiques vraiment bruyantes, énervantes, pas du tout intéressantes à jouer et qui en lasseront plus d’un. Néanmoins, les idées globales sont vraiment intelligentes et nul doute que si BeatBlasters III n’a pas deux précédents opus, il mériterait toutefois un quatrième jeu. Ne serait-ce que pour transformer un essai encore un peu douteux…

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