Grimind

Grimind est un jeu de plate-forme / réflexion développé par Pawet Mogita. Vous y incarnez un hérisson (pas sûr de la nature exacte de la bestiole) qui évolue dans un monde étrange remplit de dangers.

Qui suis-je ? Où suis-je ? Où vais-je ?

L’aventure débute au moment où votre personnage se réveille. Il observe alors les alentours sans comprendre où il est ni pourquoi il y est. Vous sortez alors de votre cachette et commencez à découvrir les alentours. Le monde est plutôt sombre et inquiétant et un peu comme dans Limbo, le jeu utilise principalement des formes sombres sur fonds colorés, le tout accompagné par des bruits et grognements étranges. Lorsque vous lancez le jeu, un texte vous conseille d’ailleurs de jouer dans le noir pour une meilleure immersion.

Vous dirigez le personnage au clavier ou à la manette selon votre préférence. Il peut sauter et interagir avec l’environnement pour porter des caisses et autres objets. Cette dernière possibilité est malheureusement le gros point noir du jeu, tellement elle est mal gérée. Parfois, vous vous énerverez devant votre écran car pour une raison inconnue votre personnage ne pourra pas ramasser ce qui est à terre. Vous devrez donc pousser un peu l’objet pour le décaler jusqu’à ce que vous puissiez enfin le saisir. Je vous laisse imaginer l’horreur quand cette scène se passe sous l’eau et que vous devez en plus gérer la barre de respiration de votre hérisson !

Et maintenant des bestioles aux yeux rouges

Votre aventure sera parsemée d’embûches et de dangers. Vous mourrez beaucoup, car le jeu utilise le principe du « die and retry » vous obligeant à apprendre par l’échec pour avancer (des points de passage sont tout de même régulièrement placés pour éviter de devoir recommencer des séquences trop longues). Les énigmes sont vraiment variées, allant de la classique caisse à pousser pour grimper dessus ou pour activer un interrupteur, à des puzzles à base de couleurs, de sons, des machines endommagées dont vous devez récupérer les pièces à travers les niveaux pour les remettre en état et encore bien d’autres choses que je vous laisse le plaisir de découvrir.

La difficulté de ces énigmes est bien dosée et si vous prenez un peu de temps pour réfléchir et parcourir en entier les zones pour comprendre ce qui se passe, vous ne devriez jamais être bloqué trop longtemps. Le jeu se compose de 15 niveaux pour environ 5 à 6h de jeu suivant votre vitesse de résolution. En plus des énigmes, vous devrez également échapper à des créatures maléfiques qui vous poursuivront sans cesse pour vous dévorer. Stress garanti lorsque vous commencerez à entendre leurs grognements. Heureusement, là encore ces phases sont bien dosées et ne dureront jamais trop longtemps, vous permettant de vous « relaxer » à nouveau.

Une seule entité vous aidera dans votre aventure (ou du moins vous espérerez que c’est bien ce qu’elle fait), une lueur blanche qui s’adressera à vous et vous donnera des conseils pour vous échapper de cet endroit. Votre personnage commentera d’ailleurs souvent ses actions et se souviendra peu à peu de certains éléments pour rétablir le fil de l’histoire et comprendre pourquoi il est emprisonné dans ces lieux. Pour les plus aventuriers, 15 secrets seront également à découvrir dans le jeu. Vous devrez alors fouiller de fond en comble les niveaux, ajoutant quelques heures supplémentaires à la durée de vie du titre.

Allez hop, on y va, en route pour l’aventure

Le chemin se compliquera au fil de votre progression, pour garder un aspect plate-forme intéressant : passer de lianes en lianes, remplir des zones d’eau pour faire flotter des morceaux de terre, utiliser des ascenseurs, esquiver des scies circulaires, progresser dans des engrenages géants… Malgré le choix du noir sur fond coloré, vous aurez tout de même l’impression de visiter des lieux réellement différents les uns des autres. Une petite déception au niveau de l’histoire, sans trop en révéler le jeu fait partie de ceux qui décident de ne pas tout expliquer et de laisser aux joueurs la possibilité de l’interpréter comme ils le souhaitent, chose que je n’aime pas trop. Pour rester sur les légers reproches je trouve que le sprite du personnage s’intègre assez mal à l’environnement, mais bon, ce n’est bien évidemment pas là l’essentiel.

Doté d’une durée de vie assez conséquente, d’énigmes variées et d’une bonne difficulté, Grimind ravira tous les amateurs de jeux de plate-forme / réflexion. Si vous avez la patience de mourir pour avancer et que vous pensez pouvoir passer outre l’interaction avec le décor un peu ratée, je vous le conseille fortement (même si personnellement il m’a fait criser par moments). C’est d’ailleurs assez logiquement qu’il a rapidement été validé sur steam greenligh par les joueurs.

1 réflexion au sujet de « Grimind »

  1. Si quelqu’un est intéressé, j’ai un coupon -75% sur steam valable jusqu’au 14 mai, n’hésitez pas à me le demander je n’en ferai rien 😉

    Répondre

Laisser un commentaire