Whispering Willows

Kickstarté avec succès, disponible sur Ouya, le jeu de Nighlight Interactive s’est fait attendre avant de débarquer sur nos PC, Linux et autres Mac. L’attente valait-elle le coup ? Si vous n’avez pas peur des courtes mais intenses expériences, alors ce test va vous intéresser…

« Je vois des gens qui son morts »

Elena en a assez d’attendre qu’on lui donne des nouvelles de son père. Plutôt que de se morfondre, elle prend son courage à deux mains et décide de se rendre directement à la recherche de son paternel. Cela la mènera à une étrange crypte où elle sera rapidement l’effrayée détentrice d’un médaillon lui permettant de passer d’humain à fantôme en un instant. Une bonne occasion de voir des choses que le commun des mortels ne voit pas et de converser avec les fantômes avoisinants.
L’histoire est au centre de ce jeu, au gameplay volontairement très lent. On ne fait que marcher, les déplacements sont d’un ennui mortel mais cela colle parfaitement à une ambiance effrayante qui s’installe rapidement avec beaucoup de réussite. Les fonds sonores, les crépitements, les voix, tout cela est accompagné de musiques calmes mais inquiétantes qui effraient à chaque nouvelle salle découverte. Pourtant, globalement, Whispering Willows n’est pas un jeu qui a des raisons de faire peur. 90 % du temps vous allez marcher, activer des objets, parler à des fantômes et faire des allers et retours à travers le jardin de ce manoir hanté. Et pourtant, cela fonctionne.

A la recherche de son père…

Deux heures : c’est le temps nécessaire pour compléter l’aventure. Deux heures d’histoires de fantômes réellement bien écrites, accompagnés par une 2D « à la main » aux animations complètement fluides. Beau et bien écrit : voilà ce qu’il fallait pour rendre cette idée de jeu intéressante et finalement, on ne peut qu’affirmer qu’on y passe un très bon moment, du début à la fin. Alors oui, c’est court, mais il y a plein de bonnes petites idées qui rendent l’aventure inoubliable…
Par exemple, en tant que fantômes, vous pourrez « traverser » de petits passages, enclenchant par ce fait de petites énigmes à bases d’ouverture de portes et de déplacements d’objets. Tout est assez simple, mais l’ambiance pesante complique volontairement tout. Aussi, certains passages restent effrayants et tendus, comme lorsque ces étranges bestioles veulent vous dévorer et que vous devez les éviter… En tentant de découvrir quel est leur pathfinding et comment les contourner. Ajoutez à cela des moments de tension ou soudainement, votre personnage se met à courir (si elle change de type de déplacement, c’est que c’est mauvais signe !) et vous en aurez quand même pour votre argent, point de vue réalisation.
Whispering Willows est un jeu calme, trop calme, donc rapidement effrayant. Au bout d’une heure, on saisit le concept et on commence à faire confiance aux développeurs pour ne plus réussir à nous faire peur : pourtant, on tombe d’amour pour cette simple histoire accrocheuse et on s’y plonge jusqu’à la fin. C’est court, mais c’est franchement un bon moment à passer, comme devant un bon roman de fantômes. Plus long, il aurait été décevant.

0 réflexion au sujet de « Whispering Willows »

  1. Très bon test, j’ai effectué la traduction avec MauvaisVitrier et je voulais te remercier pour ton avis sur la traduction !
    À ce titre je précise que je suis en train de corriger les coquilles et éventuelles fautes et que le jeu sera bientôt mis à jour sur Steam. (Pour la version française.)
    Pour ceux qui hésitent, foncez sur le jeu si vous appréciez les jeux d’aventure au scénario travaillé !

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